Les usagers des RN 68, 25 et 30 lesquels traversent la ville de Draâ El-Mizan, sont souvent surpris et soulagés de trouver des commerces à leur disposition à des heures tardives de la nuit- jusqu’à une ou deux heures du matin-. En effet, sur la route de Boghni, laquelle débute juste après la rue baptisée au nom du chahid «Mohamed Mitiche» dit «Moh N’Djerder», les cafés et les restaurants restent toujours ouverts jusqu’à vingt deux ou vingt trois heures du soir, et ce, pour satisfaire leur nombreuse clientèle habituée de ce trajet, notamment les camionneurs et les commerçants qui se dirigent vers d’autres wilayas. Après leur fermeture (des commerces), il y’a toujours, au moins, un café situé au bout de la rue «Mohamed Mitiche» et une épicerie au centre-ville, qui assurent la permanence. «De trouver à Draâ El-Mizan en pleine nuit les commerces ouverts fait vraiment plaisir, surtout pour des gens qui viennent à l’EPH, et qui sont parfois dans l’urgence d’acheter des médicaments. Et pourtant dans un passé récent, la ville se fermait dès la tombée de la nuit», nous déclare-t-on. Au demeurant, après que notre pays ait dépassé la décennie noire, beaucoup d’automobilistes préfèrent rouler la nuit pour gagner du temps et éviter les bouchons et certains accidents. «La plupart des cafétérias et boulangeries se ferment tard et ouvrent automatiquement aux premières lueurs de l’aube, mais aussi, le transport, notamment avec la concurrence, se met à disposition du citoyen ou du travailleur de bonne heure. Ce qui fait que la ville reste fermée que durant quelques petites heures», nous déclarent de nombreux interlocuteurs.
Essaid Mouas.