Le secteur sanitaire de la daïra de M’Chedallah (EPH et EPSP) se plaint du manque ressenti en médecins spécialistes, notamment en orthopédistes.
En effet, ce déficit en médecins dans ces EPH et EPSP, est justifié par leur implantation dans une région qui est l’une des plus peuplées de la wilaya de Bouira, ajouté à un réseau routier qui dessert tout l’Est du pays tels que les RN5, 26 et 30, l’autoroute et enfin le réseau ferroviaire lesquels enregistrent l’un des taux les plus élevés en matière d’accidents de circulation à l’échelle nationale. Cela en parallèle à sa topographie en partie montagneuse des plus accidentées et son climat exceptionnellement rude ; d’où la multiplication de toutes sortes d’accidents qui se résultent par diverses fractures et qui nécessite une prise en charge par des spécialistes en orthopédie. Pour le moment, la situation se résume à un seul spécialiste qui assure une journée de consultation par semaine au niveau de la polyclinique d’Ahnif et qui affirme recevoir une moyenne qui oscille entre 50 à 60 patients dans un espace assez réduit, avec bousculade et désordre dus au débordement de malades. Le même spécialiste des os, assure aussi une garde de 24 h, chaque semaine, au niveau de l’hôpital de M’Chedellah, pour suivre ceux hospitalisés ou pratiquer des interventions chirurgicales. Même les cabinets privés de cette spécialité se résument à un seul cabinet pour toute la daïra de M’Chedallah. D’où les évacuations systématiques des accidentés présentant des fracture, soit vers les CHU d’Alger soit vers ceux de Tizi-Ouzou ou d’Akbou, alors que l’EPH de M’Chedallah dispose de tout un bloc chirurgical qui peut recevoir une bonne partie de ces accidentés pourvu qu’il soit suffisamment renforcé en spécialistes.
Oulaid Soualah

