Depuis leur instauration au niveau du carrefour dit «des horloges», les feux tricolores contribuent de fort belle manière à fluidifier la circulation au niveau de ce croisement, maintes fois décrié. Les voitures qui y transitent ne trouvent plus aucune difficulté à se déplacer alors que les lieux étaient bloqués à toute heure de la journée, il y a seulement deux mois. Toutes les tentatives des autorités visant à mettre fin aux embouteillages, n’avaient pas réussi à mettre fin à l’anarchie qui y règne depuis des années. Il a suffi d’installer les signaux lumineux pour que beaucoup de choses rentrent dans l’ordre. Cependant, certains chauffeurs, peu enclins à respecter l’ordre, n’hésitent pas à «griller» le feu rouge dès que le policier chargé de leur surveillance tourne le dos. Ce qui est loin du goût des citoyens et des autres automobilistes qui ne cachent pas leur désapprobation. «Heureusement que leur nombre est réduit sinon, on serait revenus au point de départ», fulmine un conducteur de fourgon. Les piétons, non habitués à attendre leur tour, continuent de disputer le passage aux véhicules qui ont la priorité de passage. Cependant, si la circulation, même lors des jours de marché ne souffre d’aucune difficulté certains réflexes ne tardent pas à réapparaître, risquant à la longue de compromettre tous les efforts consentis jusqu’à maintenant. Ces derniers jours, en effet, nous avons remarqué que de nombreux véhicules prennent place tout autour du rond point dont ils réduisent la superficie. Des panneaux de stationnement interdits devraient y être installés pour dégager complètement les lieux. Si les fourgons de transport de voyageurs qui ne disposent pas d’un «arrêt», y sont tolérés, leur nombre ne doit pas être la cause d’un encombrement du carrefour. Notons que pour des milliers de voitures qui traversent quotidiennement Aïn El Hammam, le rond point des horloges représente le passage obligé pour se rendre à Tizi-Ouzou ou Larbaâ Nath Irathen. Qu’ils viennent d’Ath Bouyoucef, d’Iferhounène ou d’Aït yahia, les voyageurs ne peuvent rater l’escale d’Aïn El Hammam pour prendre un taxi ou un fourgon. Rappelons que le boulevard du premier Novembre qui prend naissance au niveau de la mairie continue d’être encombré par des stationnements anarchiques qui ralentissent la circulation à longueur de journée.
A.O.T.
