L’augmentation des prix à effet domino semble se généraliser à tous les secteurs. Après les transports de voyageurs et de marchandises, le carburant, l’électricité et les produits alimentaires… les coiffeurs ont décidé de revoir leurs tarifs à la hausse. Cette hausse subite a surpris bon nombre de personnes qui ne comprennent pas cette augmentation excessive et abusive. Les nouvelles tarifications, affichées à l’entrée des salons de coiffure vont crescendo au grand dam des citoyens qui n’en finissent pas de crouler sous le poids des dépenses. «Une simple coupe de cheveux est fixée à 200 DA. Avec ces augmentations à outrance, nous serons obligés de nous reconvertir en rastafaris», ironise un jeune universitaire, rencontré dans un salon de coiffure à Chemini. En effet, les coiffeurs ont décidé d’augmenter les prix de la coupe de cheveux, à la tondeuse, aux ciseaux ou au rasoir. «Nous n’avons pas d’autres choix que de nous aligner sur les autres secteurs, lesquels ont pratiquement revu leurs tarifications à la hausse. Les factures d’eau et de l’électricité seront salées à l’avenir, sans oublier le prix de la location et des autres produits, telles que les crèmes à raser, les lames…», nous explique un propriétaire d’un salon de coiffure à Sidi-Aïch. La flambée des prix enregistrée sur les différents secteurs, n’est pas prête de s’estomper, en sus, l’effet boule de neige se fait ressentir davantage avec l’érosion du pouvoir d’achat. La bourse des ménages est rudement sollicitée, ces derniers temps, à telle enseigne que les pères de familles ne savent plus où donner de la tête.
Bachir Djaider
