Dans ce chef-lieu communal, deux édifices publics viennent d’être libérés après avoir été remplacés par de nouveaux équipements. Il s’agit du CEM Frères Oudni fermé depuis le mois de septembre dernier et l’ancienne mairie inaugurée à la fin des années 60. Aussi, deux structures importantes viennent d’être dégagées afin d’abriter d’autres services inexistants dans ce chef-lieu ô combien indispensable, quand on sait que, pratiquement, il n’y a aucun siège vide dans ce petit centre urbain. Pour le collège, disposant d’un nombre important de salles et d’autres locaux, les autorités locales souhaitent qu’il devienne une annexe de formation professionnelle. «Nous espérons que les responsables de la direction de l’éducation le concèdent au profit de la formation professionnelle», nous confiera une source proche de l’APC à son sujet. D’ailleurs, lors de notre rencontre avec le maire, au lendemain de la mise en service du nouveau CEM dit « Base 5 », notre interlocuteur avait déjà émis ce vœu aux responsables concernés. «C’est une structure qui répond sur tous les plans au secteur de la formation professionnelle. Et je crois que notre demande va aller dans le bon sens. Ce sera une opportunité à nos jeunes garçons et jeunes filles d’y apprendre un métier notamment la gent féminine qui éprouve des difficultés à se rendre vers d’autres centres loin de son domicile familial», nous avait-il ajouté. Effectivement, dans cette municipalité rurale, de nombreuses filles qui ont quitté très tôt les bancs de l’école sont restées sans formation faute d’établissements proches de chez elles. Pour le deuxième équipement, il semblerait qu’il serait transformé en «célibatorium» car, même si la sûreté semi-urbaine est achevée depuis trois ans, elle n’a pas été mise en service faute de lieu d’hébergement des policiers. «C’est un endroit adéquat, d’autant plus qu’il est situé juste en face de cette unité de police. Mais, il faudrait trouver un moyen où déplacer les fonctionnaires habitant les logements de fonction», nous répondra une autre source proche de l’APC sous le couvert de l’anonymat. En tout cas, il faudrait que ces deux équipements soient exploités le plus vite possible afin d’éviter leur squat et leur dégradation.
Amar Ouramdane