La pomme de terre à 23 DA !

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Cela fait maintenant plus d'une dizaine de jours que le prix de la pomme de terre ne fait que baisser.

Elle est à son bas prix depuis le début de cette année. Si au dernier trimestre de l’an dernier, elle avait atteint les quatre-vingts dinars le kilo, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ainsi, sur tous les axes routiers importants où des quantités énormes sont exposées, elle attire l’attention des passants. Et ce sont alors des files de voitures qui s’y forment. À titre d’exemple, juste en face de la pompe à essence sur la route de Boghni, elle est affichée à 23 dinars.  » 23 dinars, si vous achetez un cageot et 25 dinars au kilo », répondra le vendeur de fruits et légumes à un automobiliste qui voulait solliciter un rabais même avec ce prix bas. Juste à quelques centaines de mètres de là un autre vendeur occasionnel la propose à 27 dinars. Même au niveau du marché des fruits et légumes où elle est vendue un peu cher, elle ne dépasse pas les trente dinars. Quant aux variétés, elles sont nombreuses. Il nous a été donné de constater que la pomme de terre d’El Oued a envahi les étals. Cette qualité est cédée entre 27 et 30 dinars. En tout cas, le consommateur a l’embarras du choix en ce qui concerne tout d’abord la qualité ensuite le prix. Pour les nombreux marchands de ce produit, le prix a été dicté par l’offre.  » Vous savez, la récolte a été excellente dans toutes les régions où cette filière réussit bien. À El Oued, les maraîchers ne trouvent pas à qui l’écouler surtout que là-bas, il y a un manque de chambres froides », nous répondra un marchand ambulant de pommes de terre qui sillonne toute l’Algérie. Donc, l’offre est supérieure à la demande, c’est pourquoi son prix reste abordable. Dans la région, la pomme de terre produite a été déjà écoulée entre décembre et janvier. Et puis, il faut dire qu’elle a été juste normale.  » Nous avons trois à quatre maraîchers qui investissent dans cette filière. Tout ce qu’ils ont produit a été écoulé en quelques jours », ajoutera le même interlocuteur. S’agissant des cultures céréalières, il est à signaler que pour le moment, elles ne sont pas affectées par ce manque de pluviométrie. « Pour le moment, ce n’est pas encore la crainte. Les pousses sont normales. Il faudra attendre encore quelques jours pour se prononcer là-dessus. Ce n’est pas encore perdu. Avec des pluies à la fin du mois en cours et en mars, la saison sera sauvée. Et je pourrais même vous dire que les rendements seront bons », nous répondra un céréaliculteur de Draâ Sachem que nous avions approché à ce sujet.

Amar Ouramdane

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