Un bijou au service des travailleurs du secteur

Partager

Une entrée quelconque, mais un hall servant de salle d’attente digne des grands établissements.

Des chaises disposées en ligne pour les patients qui peuvent, en attendant leur tour, suivre des émissions à la télévision, modèle écran plasma, accrochée à l’un des murs. C’est la première chose qui attire l’attention dès qu’on met le premier pas à l’intérieur du centre médico-social du secteur de l’éducation situé sur les hauteurs de la ville de Béjaïa. Bien qu’il soit rouvert en octobre 2013, le centre médico-social de l’éducation n’a été découvert par la population que lors de la visite effectuée, en mai 2015, par Nouria Benghebrit, ministre de l’Education nationale, qui y avait inauguré le service de médecine du travail. Après avoir été relooké ce centre, financé totalement par la commission des œuvres sociales, est devenu un véritable bijou bien qu’il soit légèrement exigu avec sa douzaine de locaux, dont des bureaux. Il propose des prestations à moindre coût à la vingtaine de milliers de fonctionnaires que compte le secteur de l’éducation dans la wilaya de Béjaïa. Rachid Atriche, nommé à sa tête par la commission des œuvres sociales en collaboration avec la direction de l’éducation, s’est attelé à réhabiliter comme il se doit cette structure, laquelle a été fermée pendant plusieurs années par rapport au blocage induit par une réglementation qui impliquait l’ensemble des syndicats dans la gestion des œuvres sociales. Des soins dentaires, des consultations, des injections et divers soins sont prodigués, dans un environnement sain et chatoyant, par une dentiste, une dame médecin, une psychologue et une infirmière diplômée d’état. Le personnel de l’éducation, tous corps confondus, leurs conjoints et leurs progénitures sont pris en charge au niveau de cette structure pour des soins gratuits et des consultations dont le tarif varie entre 100 et 300 dinars. Par ailleurs, une ambulance est mise à la disposition de la structure pour le transport de malades et même pour d’éventuels déplacements de dépouilles des membres de la famille de l’éducation. Par contre, le service de médecine du travail qui a été inauguré par la ministre est au stade expérimental du fait que c’est le premier à être créé au niveau national dans l’attente de sa mise en place. Toutefois, les équipements sont prêts et, d’ailleurs, la ministre avait annoncé cela, à l’époque, en soulignant que le service de médecine du travail de la wilaya de Béjaïa est prêt et équipé. Les autres services sont fonctionnels avec l’objectif d’étendre l’activité aux analyses et à l’imagerie médicale. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le directeur de la structure. «La santé est un point sensible, nous tenons à répondre favorablement aux attentes du personnel de l’éducation. Dans le cadre du programme de travail de la nouvelle commission de wilaya, nous prévoyons d’étendre nos activités avec l’acquisition des équipements nécessaires pour les analyses médicales et l’imagerie dans son ensemble», fera-t-il savoir. Présentement, les prestations sont fournies, quotidiennement, à plus d’une dizaine de patients, a-t-on laissé entendre au niveau de ce centre. Celui-ci est une aubaine pour les travailleurs de l’éducation qui se sont, souvent, considérés comme le parent pauvre de la fonction publique.

A. Gana

Partager