La subdivision du logement et des équipements publiques, sise, depuis toujours, au double chef-lieu de commune et de daïra des Ouadhias, a été il y a deux semaines, délocalisée vers la commune voisine de Tizi Ntléta, relevant de la même daïra. Plusieurs citoyens de la commune des Ouadhias n’ont pas hésité à nous contacter pour montrer leur désapprobation de cette décision qui les contraindra à effectuer le déplacement jusqu’à Tizi N’tléta pour la moindre information et le traitement de leurs dossiers, notamment ceux relatifs à l’habitat rural. «Les subdivisions sont, depuis toujours, localisés au niveau des chefs-lieux de daïra, la nôtre vient d’être délocalisée à Tizi N’tléta, une commune née du découpage administratif de 1984. À présent, nous devons nous y rendre pour la moindre information, cela nous ferait perdre du temps et nous coûterait des frais supplémentaires. La Dlep (direction du logement et des équipements publics de la wilaya de Tizi-Ouzou) est appelée à intervenir pour le retour de cette subdivision». Pour en connaitre l’origine de cette délocalisation, nous avons pris attache avec le subdivisionnaire qui répondra que: «le maire des Ouadhias est à l’origine de cette délocalisation, car il a tout simplement ordonné au gardien du parc de ne laisser entrer aucune voiture dans le parc communal où se trouve notre siège. Nous ne pouvons pas garer nos voitures de service n’importe où. Nous avons attendu trois jours mais le gardien ne nous a laissé toujours pas entrer. Nous avons alors sollicité le maire de Tizi N’tléta pour nous trouver un nouveau siège, après avoir informé le chef de daïra et notre tutelle. Le P/APC de Tizi N’ Tléta, que nous remercions au passage, a mis un nouveau siège à notre disponibilité et il a rapidement procédé aux aménagements nécessaires». Pour sa part, le maire des Ouadhias précisera : «ce parc n’est pas ma propriété privée. Nous avons, en effet, ordonné au gardien de ne laisser entrer aucune voiture, car nous avons constaté qu’il y avait trop d’anarchie, de désordre et d’intrus. Nous avons souhaité le réorganiser dans l’intérêt justement des services domiciliés dans ce parc. Hélas, la SLEP a vite fait de partir contrairement aux autres services qui nous ont compris et qui sont toujours là. Si vraiment cette subdivision ne voulait pas partir, elle aurait dû au moins venir nous demander des explications, elle pouvait aussi se plaindre au chef de daïra et au DLEP, mais elle a choisi de partir. Nous ne pouvons que lui souhaiter bon vent».
Hocine T.