Arrêté par les gendarmes en compagnie de quatre autres acolytes, dont les cas ont judiciairement déjà été traités il y a plus de deux semaines, un autre élément d'un réseau local de soutien au terrorisme a été présenté, avant-hier dimanche, en fin d'après-midi, devant le procureur, près le tribunal criminel de Dellys.
S’en tenant aux résultats de l’enquête judiciaire sur ce suspect, le représentant du ministère public a ordonné sa mise sous mandat de dépôt dans la maison d’arrêt d’El Harrach. Et ce, bien sûr, dans l’attente de son jugement, dans le cadre de l’examen judiciaire en première instance de l’affaire d’un réseau de soutien au terrorisme composé de 13 éléments, tout récemment démantelé par les services de sécurité à l’Est de Boumerdès. Âgé d’une trentaine d’années, le suspect susmentionné était à la tête d’un groupuscule de cinq éléments fortement soupçonnés d’accointances avec les résidus de l’ancienne phalange sanguinaire locale de Djound El Ansar, dirigée actuellement par le dénommé El Fermache. Méthodiquement suivis, les cinq inculpés ont été arrêtés fin janvier dernier, au niveau du quartier » La Djenna ». Deux d’entre eux ont été aussitôt placés sous mandat de dépôt, sur ordre du magistrat instructeur, et deux autres placés sous contrôle judiciaire. Dans le même temps, le tribunal de Bordj Ménaïel vient de prononcer presque les mêmes peines à l’encontre de huit autres relais de l’ex-gspc, arrêtés au niveau des centres urbains avoisinants de Baghlia et de Naciria. Selon des informations recoupées, les 13 mis en cause, répartis en sous-groupes, agissaient en étroite relation pour le compte de la nébuleuse sanguinaire susmentionnée, pour laquelle ils fournissaient particulièrement des renseignements leur facilitant la mobilité et la planification des opérations de racket. Les observateurs locaux de la scène sécuritaire sont unanimes à soutenir que les hordes islamistes irréductibles ont tangiblement perdu leurs capacités de nuisance. D’autant que les réseaux islamistes qu’ils essaient de tisser ou de réactiver sont aussitôt et systématiquement démasqués et neutralisés par les services spéciaux de sécurité faisant usage dans ce cadre de moyens et de méthodes modernes.
Salim Haddou
