Le projet de réalisation d’un marché couvert, dont la ville d’Aïn El Hammam a grandement besoin, semble s’éloigner peu à peu. La proposition de l’APC dans ce sens, n’aurait pas abouti, nous dit-on, pour cause d’ « instabilité du terrain d’assiette proposé ».
Il est vrai que le terrain, d’une superficie appréciable, où se tient actuellement le marché hebdomadaire, est situé en zone de glissement qui, semble-t-il, ne pourrait supporter des bâtiments d’envergure et lourds. Cependant, «le projet de recouvrir une partie de l’aire du marché par une construction légère en charpente métallique, comme ce fut le cas du temps de la colonisation, ne devrait pas affecter le sol, outre mesure», nous rappelle un technicien. En effet, la structure métallique abritant les étals des bouchers dans les années soixante, n’a été démontée que pour son remplacement par un marché couvert en dur par les responsables. Mal leur en prit puisqu’ils venaient de donner le départ aux glissements de terrain successifs qui durent encore dans cette zone. Le marché hebdomadaire a donc continué à se tenir à l’air libre avec tous les inconvénients y inhérents, telles les expositions aux quatre vents de produits alimentaires. Les fruits et légumes, les viandes et autres produits sensibles sont, depuis, exposés aux intempéries, d’hiver comme d’été. Les conditions d’hygiène qui y règnent sont loin de répondre aux normes requises. Si le projet proposé venait à voir le jour, la commune bénéficierait, en outre, d’un parking important et pourrait régler l’épineux problème de stationnement auquel fait face la ville. Les cabines acquises par l’APC y trouveraient leur place alors que la rue serait dégagée du marché informel encombrant.
A.O.T.