Ceux du projet des 120 logements LSP aussi

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Les souscripteurs du projet des 120 logements de la ville de Bouira sont revenus à la charge, hier, en organisant un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Bouira. Comme à chaque fois, les protestataires, dont la majorité sont des fonctionnaires du secteur de l’éducation, réclament la relance des travaux de réalisation de ce projet qui, d’après-eux, sont à l’arrêt depuis la fin de l’année 2007. Les protestataires ajoutent que le taux de réalisation du projet n’a pas atteint les 30 % ; et seulement deux blocs de 30 logements ont été réalisés à ce jour. Ils assurent également s’être acquittés des frais de la première tranche du prix du logement : «Nous avons finalisé toutes les démarches administratives. Tous les souscripteurs ont réglé la première tranche du crédit, et ce, depuis 2007. Aujourd’hui et malheureusement, 09 ans après, nous rêvons toujours de nos appartements !», se désole l’un des protestataires. Ce dernier affirme que les travaux de réalisation au niveau du chantier piétinent toujours. «Le chantier fonctionne avec un effectif très réduit. La semaine dernière, et lors de notre visite sur les lieux, nous avons constaté que seulement trois ouvriers travaillent sur ce chantier, on se demande alors à quand la fin des travaux ?», ajoutera-t-il. Les protestataires, qui assurent vivre dans des conditions difficiles, ont tenu à solliciter l’intervention du wali de Bouira pour débloquer cette situation. «La majorité d’entre nous n’ont pas de maisons où habiter avec leurs familles. Nous sommes tous obligés de louer des appartements à des prix exorbitants. Certains ont été admis à la retraite, et n’ont toujours pas pu décrocher un logement décent. Le ministre de l’Habitat s’engage, à chaque fois, à débloquer tous les projets de logements, à l’arrêt, mais rien de concret ne se fait sur le terrain. Où sont passées ces promesses ? !», nous dira un autre protestataire, avant d’ajouter : «Le premier magistrat de la wilaya doit nécessairement réagir à cette injustice !».

O. K.

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