La filière SDC de la Sonelgaz poursuit la rénovation des ces installations électriques (câblages, transformateurs et autres) à travers les communes de la wilaya. Dans cette municipalité de nombreuses opérations ont été concrétisées. On évoquera la réalisation de postes maçonnés et le remplacement des anciens câbles par ce qu’ils appellent le torsadé. Ce dernier est plus pratique et évite des pannes sur les réseaux, notamment en cas de chutes de branches d’arbres. Actuellement, c’est le village Iâllalen qui bénéficie d’une ligne de renforcement à partir d’Ihamouthène du côté de Aïn Zaouia. Des pylônes électriques y ont été installés. » Ces équipes font des essais. Nous souhaitons que, cette fois-ci, il n’y aura plus de coupures. Car, l’ancienne ligne qui traverse la forêt nous cause énormément de désagréments. D’ailleurs, lorsqu’il y a eu des incendies de forêts, nous avons souffert durant plus d’une semaine. Apparemment, la Sonelgaz a entendu nos appels », nous confiera le président du comité du village Iâllalen. Pour notre interlocuteur, la promesse donnée par les autorités locales au sujet de l’éclairage public a été tenue parce que le cinquième fil servant pour cette commodité est réalisé. Néanmoins, il regrettera que, toujours, il y a un manque en matière de lampes grillées ici et là et même de lampadaires qui ne sont pas remplacés ou manquant dans certains endroits. Dans le même ordre d’idées, il faudrait peut-être rappeler que dans cette commune rurale, plus de mille familles qui ont construit des logements dans le cadre de l’habitat rural, parfois loin des villages, n’ont pas encore de courant électrique propre à elles. De ce fait, elles recourent à des branchements chez d’autres citoyens. » Nous avons recensé toutes les demandes formulées par ces citoyens. Certes, on nous a répondu que des opérations d’extension de ces réseaux sont accordées à notre municipalité mais, jusqu’à présent, nous ne voyons rien venir », nous répondra le maire au sujet de ces opérations. Signalons au passage que, par exemple, à la zone éparse de Tazrout du côté de Tamda Ali en allant vers Tafoughalt, une opération réalisée à plus de 80% est à l’arrêt depuis le début des années 90 suite à l’opposition d’un citoyen qui aurait refusé catégoriquement que le transformateur prévu sur son terrain n’y soit placé. D’ailleurs, ces familles ne jouissent de cette commodité que parce que l’exécutif communal de la mandature (1997-2002) les aurait autorisées à faire des branchements de la station d’eau de Tamda Ali. C’est pour dire que ces oppositions ne datent pas d’aujourd’hui, et sont généralement utilisées pour faire pression ou du chantage aux autorités depuis déjà des lustres.
Amar Ouramdane