Le besoin de l’aménagement d’une station de fourgons se fait sentir dans la commune de Chorfa. En effet, au jour d’aujourd’hui, il n’existe aucune station digne de ce nom au chef-lieu communal. Abstraction faite des arrêts facultatifs, deux arrêts transitaires seulement sont aménagés au centre de ce village, à la lisière de la RN15. Et encore, ces deux arrêts ne sont pas pourvus d’abribus afin de permettre aux usagers d’attendre, plus ou moins, confortablement l’arrivée des fourgons et autres minibus. Ainsi, à défaut de ces abribus, les voyageurs s’abritent sous les imposants oliviers sur la rive gauche de la RN15, et sous les arcades des commerces sur la rive droite en attendant d’embarquer dans les transports en commun. À deux kilomètres de ces lieux, soit à Amzaourou, un quartier périphérique du chef-lieu traversé par la RN15, il existe un autre arrêt de fourgons à l’embranchement, point de jonction des RN26 et 15, où les propriétaires de fourgons font la navette entre Chorfa et Aghbalou. Dans cet arrêt où stationnent journellement des dizaines de fourgons, les commodités les plus élémentaires y font cruellement défaut. Il n’y a pas la moindre ombre d’un abribus, de toilettes, d’eau courante et de bancs pour permettre aux usagers de voyager dans les meilleures conditions possibles. Les accotements de la RN15, qui passe par la commune d’Aghbalou, entre autres, sont transformés en bandes de stationnement de fourgons de transport de voyageurs, ce qui induit que la chaussée se rétrécit considérablement, et la circulation automobile devient, alors, problématique, car il y a des bouchons qui se forment, la plupart du temps, à cause du mauvais stationnement des fourgons. « Il faut que les pouvoirs publics pensent sérieusement à la création d’une station de fourgons pour la commune de Chorfa. Avec cette anarchie dans le stationnement des fourgons qui squattent la chaussée, nous, les automobilistes, trouvons d’énormes difficultés pour passer par cet endroit (arrêt de fourgons, ndlr) », tempête un automobiliste.
Y. S.