Le centre commercial «Uno» de Bouira, implanté à la sortie Ouest de Bouira, est l’une des destinations les mieux affectionnées par les transporteurs publics, légaux et clandestins. Du coup, cela a généré la problématique que pose l’absence d’un espace de stationnement adéquat. Mais cette carence n’a pas dissuadé les minibus et autres fourgons : ils ont trouvé en la cité des 200 logements un espace idéal pour embarquer et débarquer leurs passagers. La situation est telle que l’on ne se croirait plus dans une cité résidentielle, mais plutôt dans une gare routière qui, en plus, est informelle. Au-delà de la nuisance sonore que la «flotte» de minibus implique (les moteurs diesels étant mis en marche, à la première heure matinale), la situation pose aussi un problème de sécurité pour les bambins qui habitent la cité en question. Il arrive souvent, parce qu’ils sont chez eux et n’ont pas où aller, que des enfants poursuivant une baballe se retrouvent pris en sandwichs entre deux minibus, l’un entrant et l’autre sortant. Jusque-là fort heureusement, aucun accident regrettable n’a été enregistré mais cela pourrait advenir. D’où la nécessité de mettre un terme à cette anarchie avant qu’il ne soit trop tard.
S.O.A.