Les formations dans les filières agricoles enrichissent la nomenclature

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Le CFPA « Toudert Daou », sis à la nouvelle ville de M’Chedallah, s’apprête à dispenser de nouvelles formations pour la rentrée de la session de février. En effet, la rentrée professionnelle est prévue pour le 28 du mois en cours. L’engouement est palpable pour les différentes formations proposées par ce centre, très fréquenté du reste par les jeunes de la région, vu la qualité des formations qui y sont assurées. La nomenclature s’enrichit d’année en année dans ce CFPA, offrant, de ce fait, un large éventail de choix pour les futures stagiaires. Les jeunes gens qui ont quitté précocement les bancs de l’école, l’auront compris que pour entrer de plain-pied dans le monde du travail, il faudra s’armer de diplômes, ce sésame qui est censé ouvrir toutes les portes de l’emploi, à condition, bien évidemment, de frapper à la bonne porte et d’être compétent. Cependant, même si l’obtention d’un ou de plusieurs diplômes et autres attestations ne serviraient, peut-être, pas leur détenteur dans l’immédiat, il n’en demeure pas moins que ces titres ne devraient pas être perçus comme un gâchis par les jeunes, du moment que le monde du travail aura toujours besoin de leurs services un jour ou l’autre! Donc, il est surtout utile de garder l’espoir. Sur un autre registre, nous avons remarqué dans la foulée la « percée » des formations qui ont trait au secteur agricole, et qui sont, de plus en plus, introduites dans la nomenclature des formations. Ce secteur commence à intéresser beaucoup de jeunes, surtout ceux dont les familles possèdent des terrains agricoles, lesquels auront tout le loisir à faire valoir leur savoir-faire acquis à travers des formations dans ce volet précis. Ainsi, nous avons appris que des formations diplômantes seront dispensées dans ce créneau et concernent: L’élevage des ruminants (bovins, ovins et caprins), l’élevage des petits animaux (poulets, lapins), apiculture, taille et greffage des arbres fruitiers. Ces formations sont très intéressantes, en ce sens qu’elles permettent aux stagiaires d’acquérir un savoir-faire dans les différentes filières agricoles afin de le mettre en œuvre sur le terrain. Ces derniers ne risquent pas du tout de chômer, car l’agriculture chez nous manque terriblement de main d’œuvre qualifiée! À vrai dire, l’avenir du pays est à chercher surtout dans l’agriculture, un secteur qui ne « tarit » jamais malgré les difficultés auxquelles il est parfois confronté.

Y. Samir

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