Abritée, auparavant, par le CEM du chef-lieu dans des salles de cours aménagées, l’UDS (Unité de Dépistage Scolaire) a été déplacée en ce début de semaine au lycée de cette municipalité mis en service en septembre dernier. En effet, après une réunion ayant regroupé le chef de daïra de Draâ El-Mizan, le directeur du CEM et le proviseur du lycée ainsi que le maire, la décision a été prise. Désormais, ce service sera abrité par un logement de type F4 dégagé des sept logements d’astreinte du lycée. «C’est un logement spacieux avec toutes les commodités nécessaires. Vraiment, c’est un acquis. Aussi, le personnel médical sera logé à la bonne enseigne», nous confiera une source locale. Effectivement, ce genre de prestations doit être installé dans un lieu approprié répondant non seulement aux mesures d’hygiène exigées mais aussi pour la meilleure prise en charge des élèves quand on sait qu’en plus du médecin, de l’infirmier, certaines UDS sont dotées aussi de dentiste. Aussi, l’espace est important pour mieux avoir tout ce personnel. Et un logement F4 est plus que suffisant à cet effet. Dans cette municipalité des centaines d’élèves sont suivis par le médecin scolaire. Il faut signaler qu’en plus de ce lycée qui accueille pour sa première année d’existence plus de trois cents élèves des classes de première et de deuxième année secondaire, en attendant l’année prochaine pour devenir un lycée à part entière avec ses trois niveaux car les 3°AS sont toujours scolarisés dans les lycées de Draâ El-Mizan, il y a deux CEM ( celui du chef-lieu et celui de Boumahni) et sept écoles primaires. Ce nouvel espace pourra, ainsi, répondre à cette forte demande. Seulement, si ces UDS viennent à point nommé suivre la santé des élèves, elles seront encore plus efficaces si elles ont été équipées d’ambulances. «Au moins une par UDS», nous diront de nombreux responsables du secteur de l’éducation. Car, faudra-t-il le signaler, même en ville, les évacuations des blessés lors des séances d’éducation physique ou des élèves malades en classes ne se font que par des enseignants bénévoles où dans les meilleurs des cas par les agents de la protection civile si celle-ci est disponible. Or, pour toute la daïra de Draâ El-Mizan qui compte cinq lycées, quatorze collèges et plus d’une cinquantaine d’écoles primaires, il n’y a qu’une unité de protection civile chargée d’intervenir dans de nombreuses situations. À quand alors une ambulance au moins pour les lycées et les collèges de la ville ?
Amar Ouramdane
