Plusieurs quartiers de la ville de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres au Nord de la wilaya de Bouira, sont quotidiennement plongés dans le noir.
D’après des riverains, il s’agit essentiellement des quartiers de Tizi L’Bir et Tala N’Ljir. Les conséquences de cette situation sur le vécu des habitants sont dramatiques, et ce, en vue de l’augmentation des cas d’agressions physiques. «Les riverains rentrent tôt et hésitent à sortir le soir. À la tombée de la nuit, certains trouvent d’énormes difficultés à rejoindre leurs domiciles ; la circulation piétonne devient un véritable casse-gueule, vu que la majorité des routes sont parsemées de nids-de-poule et d’avaloirs ouverts», nous dira l’un des habitants de ce quartier. D’après notre interlocuteur, la multiplication des actes de vols des disjoncteurs électriques est à l’origine de la défaillance du réseau d’éclairage public. «Au moins deux disjoncteurs ont été cambriolés depuis le début de l’année. Récemment, des malfaiteurs se sont introduits à l’intérieur même du CFPA et ont volé le disjoncteur électrique de l’établissement. Résultat : même le centre se retrouve actuellement dans le noir !», fera-t-il savoir. La répétition de ce genre d’incidents, qui ont tendance à se reproduire tout au long de l’année, inquiète sérieusement les habitants de ces quartiers, qui ont tenu à interpeler les responsables locaux ainsi que les services de sécurité afin de mettre un terme à ces actes dangereux. «Si les disjoncteurs sont régulièrement volés, donc même nos biens, nos maisons,… sont en danger !», tonne un autre riverain.
O. K.