Une passerelle s’impose à Ouarkik

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Depuis l’ouverture de la nouvelle route à double voies express reliant Tizi-Ouzou à Azazga, certains endroits sont à marquer d’une croix rouge, car ils sont souvent le théâtre d’accidents graves. Nous citerons Taboukert où l’on a signalé plusieurs accidents mortels de piétons. On peut dire la même chose concernant le lieudit Ouarkik, à proximité de Fréha. A quelques centaines de mètres de la station-essence, en effet, un centre commercial composé de restaurants, de boulangeries-pâtisseries, ainsi que d’un parc pour enfants, accueille des passagers et enregistre une affluence record. Quand la voie était à double sens, le problème ne se posait ni pour les usagers en partance vers Tizi-Ouzou ni pour ceux qui en provenaient, puisque ils pouvaient y accéder sans gêne. Mais la nouvelle configuration des lieux fait qu’il est désormais impossible d’y accéder par une des voies, seuls peuvent y accéder les véhicules en provenance de Tizi-Ouzou, car dans l’autre sens, la barrière ou la rambarde centrale empêche ce mouvement de véhicules. Un état de fait qui oblige les automobilistes à stationner sur l’accotement et à traverser les deux voies à pieds, une manière de faire qui provoque des accidents graves et mortels. Le flux de voitures qui roulent à très vive allure est d’une dangerosité telle qu’on y enregistre de tragiques accidents. Bien entendu, on ne peut traverser aussi facilement. D’ailleurs, il y a quelques jours, un vieux y a trouvé la mort percuté par un véhicule et ce, en voulant justement rejoindre ce centre à pieds alors qu’il était de l’autre côté. Une passerelle pour piétons serait plus qu’indiquée pour éviter que d’autres drames ne se produisent. Il faut souligner aussi que pour passer de l’autre côté en voiture, la bretelle la plus proche est à plus de deux kilomètres, celle qui permet la déviation vers Ifarhounen, Illoula ou Bouzeguène, tout près du lieudit Chaoufa.

T.Y.

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