Des mesures et des délais retenus

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Comme nous l'avions rapporté dans notre édition de lundi dernier, les représentants des villages du versant Nord de cette commune voulaient que des délais leur soient donnés au sujet de la nouvelle conduite d'eau qui devrait les desservir à partir des forages d'Oued Bougdoura (Draâ Ben Khedda).

La réunion à laquelle ils ont été conviés pour lundi, a bel et bien eu lieu au siège de l’APC. Ainsi, chaque village a été représenté par une personne (une quinzaine au total) et de l’autre côté le maire, ses adjoints, le représentant de la direction de l’hydraulique de Tizi-Ouzou, M. Djouder et, bien sûr, le gérant de l’entreprise détentrice de ce projet. «Nous avons d’abord expliqué aux représentants de l’hydraulique et de l’entreprise que cette nouvelle conduite a beaucoup traîné et qu’au moins mille linéaires restaient à être raccordés. Bien sûr, nous leur avons aussi exprimé le calvaire que vivent les habitants de ce versant en hiver comme en été», nous confiera une personne présente à cette réunion. Après plusieurs discussions, des mesures ont été prises séance tenante. «C’est terminé le retard est consommé. On ne reviendra pas là dessus. Passons aux décisions», dira le représentant de l’hydraulique. Il s’agit en premier lieu de raccorder la nouvelle conduite à l’ancienne jusqu’à Assif N’Tletta, et ce, avant le dix mars. C’est pour permettre d’alimenter les villages en question. En parallèle, les travaux se poursuivront afin de raccorder Assif N’Tletta à la SR 1 sur une distance de 900 mètres linéaires dans un délai de quarante jours au maximum et de la SR 1 aux forages sur une distance de 400 mètres linéaires durant une vingtaine de jours. Aussi, tout compte fait, dans un délai de trois mois, le projet en question sera définitivement réceptionné. «Si ces délais étaient respectés comme il a été convenu, nous espérons que l’eau nous arrivera au début du mois de juin avant l’été en quantité suffisante et de manière régulière», ajoutera notre premier interlocuteur. Cette réunion clôturée à treize heures est aux yeux des participants celle de la dernière chance. «Chacun de nous doit respecter ce qui a été décidé. Donc, il n’y aura aucune action avant la fin des délais. Cependant, nous demandons à tous les responsables concernés de suivre cela sur le terrain. Ce ne sera pas seulement des décisions consignées sur un procès-verbal», estimera le même interlocuteur. Tout le monde a été satisfait des engagements pris et chaque représentant détient une copie du P.V qui sera expliqué aux habitants de son village. Peut être que cette fois-ci, ce problème sera réglé définitivement parce que ces milliers d’habitants ont beaucoup souffert de ce manque, depuis des années, bien que ce projet ait englouti plus de trente cinq milliards de centimes.

Amar Ouramdane

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