Le service d’hygiène à pied d’œuvre

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Dans le cadre de ses activités concernant la prévention, l’équipe du service d’hygiène relevant de l’APC d’Aïn El Hammam multiplie les sorties au niveau de la commune. Selon Hamid Ould Saadi, président de la commission, les interventions sur le terrain sont régulières et s’étalent sur toute l’année. La dernière campagne qui vient de se terminer depuis quelques jours, avait ciblé durant quinze jours, les établissements scolaires, particulièrement les services des cantines où des foyers de microbes peuvent se développer facilement. Deux lycées, deux CEM ainsi que quatorze écoles primaires de la commune ont reçu la visite des éléments composant «la commission d’hygiène», lesquels ont eu à contrôler la propreté des cuisines ainsi que le matériel qui y est utilisé. Les ustensiles sont passés en revue autant que l’état général des lieux qui, d’après notre interlocuteur, ne doivent souffrir «d’aucune négligence. Il est vrai que lorsqu’on prépare des repas à des centaines d’enfants, la moindre défaillance peut être fatale. «Jusqu’à présent, nous n’avons à déplorer aucun cas d’intoxication ou autre vu que nos recommandations sont exécutées à la lettre par les responsables des établissements scolaires. Nous devons tout de même signaler l’état de propreté des cuisines et des sanitaires du CEM Ouaghzen». «Concernant les quatre crèches privées que nous avons eu à visiter, nous nous devons de féliciter ‘’la souris verte’’, un modèle en matière d’hygiène», insiste notre interlocuteur, vice-président au sein de l’exécutif de l’APC d’Aïn El Hammam. Les contrôles effectués ne se limitent pas à la préparation des repas dont un «plat témoin» doit être gardé au frigo durant soixante douze heures. La date de péremption des denrées alimentaires ainsi que la qualité des fruits et légumes utilisés sont également examinés et font l’objet d’un contrôle. Des mesures d’urgence consistant en la destruction sur les lieux sont appliquées, lorsque certains aliments sont suspectés d’être impropres à la consommation. Il va de soi que «tout n’est pas parfait dans le meilleur des mondes et que des insuffisances sont constatées lors de ces inspections. Cependant, les principaux concernés ne ménagent pas leurs efforts pour remédier aux carences signalées lors de nos visites. Nous avons remarqué que nos recommandations sont prises en charge, sans que nous ayons à réitérer nos remarques lors des contrôles suivants», ajoute-t-il. Ce qui, on n’en doute pas, va dans le sens de la santé des enfants confiés aux établissements scolaires.

A.O.T.

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