Une nouvelle promotion d’aides soignants de la santé publique, dont la formation s’étalera sur deux années, vient d’être lancée par l’institut de formation paramédicale de Aïn El Hammam. La rentrée a eu lieu simultanément au sein des autres établissements dépendant pédagogiquement de l’IFPM d’Aïn El Hammam qui supervise, par ailleurs, les élèves en formation dans les annexes ouvertes au sein des EPH ou EPSP, tels Larbaâ Nath Irathen, Boghni, Draâ El Mizan et le CHU de Tizi-Ouzou, entre autres. C’est, donc, un total de 819 aides soignants stagiaires qui viennent de prendre le chemin des classes dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaïa, Boumerdès et Bouira. En plus de coiffer pédagogiquement les écoles des quatre wilayas qui y sont rattachées, l’IFPM d’Aïn El Hammam (ex école paramédicale) prend en charge, localement, la formation de quatre vingt dix élèves, issus pour la plupart, de la région. Une soixantaine de jeunes filles sont admises en régime internat, alors que leurs camarades garçons qui bénéficient de la demi-pension, rentrent chez eux, chaque soir, faute de structure d’hébergement des stagiaires de sexe masculin. À l’issue de leur formation d’une durée de deux années, les futurs aides soignants de la promotion 2015/2017 rejoindront les postes vacants pour lesquels ils ont été recrutés. Il faut savoir que, parallèlement à ces nouveaux élèves, d’autres stagiaires, admis l’an dernier, entament leur seconde année d’études. Pendant toute la durée de leur formation, ces futurs aides-soignants de la santé publique bénéficient de stages pratiques au niveau des EPH ou des EPSP. Notons que pour cette promotion 2015/2017, les résultats du concours qui s’est déroulé à l’IFPM d’Aïn El Hammam, ont été proclamés le 29 décembre 2015. Avec trois cent quatorze (314) admis, répartis sur les annexes de la région, Tizi-Ouzou, comparée aux autres wilayas, se taille la part du lion, même si le nombre des recalés se monte à plus de cent soixante. Les autres écoles recevront respectivement, 175 à Béjaïa, 130 à Boumerdès et 200 à Bouira. Un nombre jugé important qui ne cesse de s’agrandir d’une année à l’autre, vu les besoins exprimés par les structures de la santé. Notons que ces dernières années, les écoles paramédicales sont de plus en plus sollicitées par des jeunes, avides d’embrasser une carrière dans le domaine de la santé. Le chômage aidant, de nombreux diplômés des autres secteurs se rabattent sur la santé qui assure un poste de travail après la formation, quitte à commencer par le bas de l’échelle.
A.O.T.