L’unité de protection civile réclamée

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L’unité de la protection civile de Larbaâ Nath Irathen a célébré le 1er et le 2 du mois en cours au niveau de la bibliothèque, la journée mondiale de la protection civile coïncidant avec le 1er mars de chaque année. En effet, ladite unité a organisé un programme riche en festivités, portant sur le thème «la protection civile et les nouvelles technologies de l’information». «Notre objectif est d’inculquer aux citoyens la culture du risque, de leur apprendre à faire face au danger avant l’arrivée des secours, et de les sensibiliser sur les précautions a adopter afin de limiter les différents accidents qui peuvent survenir à n’importe quel moment, comme les accidents de la route, l’incendie des forêt, et le gaz et asphyxies. Comme nous tenons, également, à leur apprendre les 1ers gestes de secours», a déclaré M. Imine, chef d’unité. Par ailleurs, à l’ouverture, il y a eu une projection vidéo film sur les premiers gestes de secours, suivie une exposition du matériel d’intervention qui a eu lieu durant ces deux jours, en plus de plusieurs exercices de simulation et manœuvres qui ont été présentés, à savoir le sauvetage à l’aide d’une barquette et C.A.T devant une asphyxie (obstruction des V. aériennes) et la protection contre les chutes, entre autre, ce qui a beaucoup attiré l’attention des citoyens qui n’ont pas manqué l’événement. Ces derniers ont exprimé une admiration pour ce corps important qui veille sur la sureté des citoyens, et ont tenu à nous dire que: «personne ne peut nier les efforts consentis par les éléments de la protection civile de notre commune. Ils répondent aux besoins des citoyens à n’importe quel moment et à n’importe quelle heure. D’ailleurs, on profite de l’occasion pour leur dire bonne continuation». Par ailleurs, Il est à souligner que leur direction se trouvait au chef-lieu de Larbaâ Nath Irathen, avant d’être délocalisée vers Aboudid, une localité située à 3 km du chef-lieu, suite aux émeutes de 2001. Mais comme le chef-lieu est connu par les intempéries, puisque c’est la première localité qui se bloque par la neige pendant l’hiver, et que la protection civile met du temps pour arriver sur les lieux du drame, les citoyens tiennent, en cette occasion, à demander aux responsables de la commune, le déplacement de ce corps important vers son ancien local pour se rapprocher des citoyens et pour mieux accomplir ses tâches. Il est à souligner qu’une action de sensibilisation sur les risque du gaz et asphyxie, menée par la protection civile et les éléments de la Sonelgaz, est programmée dans les écoles primaires afin d’apprendre aux petits enfants les mesures à adapter lors d’un risque, et ce, en commençant par les écoles primaires «frères Moualek» à Aboudid, et «frères Mouloudj» au village Taza.

Assia M.

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