Encore deux jours de cours de perdus pour les élèves scolarisés au lycée d’Iferhounène, au CEM Mézine Younès, mais également aux niveaux de certains primaires relevant de cette localité et pourtant implantés dans les villages. Les quelques chutes de neige tombées, avant-hier, n’avaient pourtant provoqué aucune fermeture de route étant donné que les flocons ne tombaient que par intermittences, laissant quelques fois place aux éclaircies. D’ailleurs, les engins des APC d’Iferhounène et ceux d’Imsouhal faisaient la navette sans arrêt pour que la neige ne se colle pas sur la chaussée, notamment jusqu’à 13 heures où la poudreuse avait pris environ 02 à 03 centimètres d’épaisseur. Ceci a créé une panique chez de nombreux automobilistes coincés au centre-ville d’Iferhounène, et qui se sont ainsi précipités à monter la pente menant vers Tizi- Bouirène pour regagner au plus vite leurs domiciles, avant que la neige ne prenne plus d’épaisseur. Néanmoins, cet affolement n’a fait qu’empirer la situation par la création d’un embouteillage juste à la montée de la station de fourgons menant vers Aïn El-Hammam, et ce, à cause des patinages provoqués, soit par la vétusté du matériel roulant, soit par des conducteurs inexpérimentés. Cependant, si ces automobilistes avaient patienté quelques minutes, ceci leur aurait évité de se confronter à pareille situation, car l’éclaircie a fini par reprendre le dessus, et la neige a fondu. Pour ce qui est de la matinée d’hier, à cause du verglas, la circulation n’a pas pu reprendre qu’aux environs de 9 heures, et ce, malgré les efforts des conducteurs d’engins de déneigement des APC qui rodaient toute la nuit autour de la ceinture des Itourrar afin d’ouvrir les axes routiers. Quant à la fermeture des établissements scolaires durant la période de neige, elles sont devenues, ces dernières années, une constante chez certains, comme les responsables des établissements scolaires, les enseignants, les élèves ou leurs parents. Sinon, comment expliquer le comportement de certains chefs d’établissements qui ferment le portail de l’école, tandis que d’autres travaillent ? Et comment expliquer le fait qu’auparavant (10 ou 15 ans de cela), les établissements ne fermaient pas en hiver, alors qu’ils ne disposaient pas de moyens comme aujourd’hui, et maintenant c’est tout à fait le contraire ?
A.M