La directrice de la gouvernance auprès du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Fatiha Hamrit, a affirmé avant-hier à Alger, que le développement du tissu urbain à travers le pays exige une base de données pour élaborer un fichier national des adresses. «Le parachèvement de l’opération d’octroi d’adresses aux citoyens à travers le territoire permettra d’élaborer un fichier national des adresses», a souligné Mme. Hamrit en marge d’une visite d’inspection à l’agence d’aménagement et d’urbanisme de la wilaya d’Alger, par des membres de la commission ministérielle mixte chargée de suivre le dossier de dénomination des rues, places et lieux publics. De son côté le secrétaire général de la wilaya d’Alger, M. Brimi Djamel-Eddine, a précisé que la dénomination des rues et places de la capitale ainsi que la numérotation des habitations s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique de modernisation de la capitale. «Les opérations de relogement et la réception de nouvelles cités avaient complètement changé la cartographie de l’extension urbaine dans la wilaya d’Alger», a-t-il dit. En effet, la finalisation de ce projet, a-t-il soutenu, permettra une meilleure conception des plans d’aménagement du territoire dans la capitale, ainsi que la répartition équilibrée des plans de développement local. Il est utile de souligner que l’opération de numérotation des habitations et des institutions, et de dénomination des places et lieux publics a été lancée, depuis une année. Cette procédure facilitera l’opération de recensement national de la population prévue en 2018. Entre 2014 et début 2016, 100.000 rues et places publiques à travers tout le territoire ont été baptisées. La commission interministérielle en charge du suivi du dossier des dénominations des rues, places et lieux publics, est composée de représentants des ministères de la Défense nationale, des moudjahidine, des travaux publics, de l’habitat, de la poste et des télécommunications, de l’ASAL, des représentants du haut commissariat à l’amazighité et du conseil supérieur de la langue arabe.
Samira Saidj