Selon le porte-parole du conseil des lycées d’Alger (CLA), Idir Achour, il est impossible de terminer le programme scolaire avant les examens du baccalauréat, et ce, dans trois matières, à savoir l’histoire-géographie, la comptabilité et la physique. Tout en affichant sa satisfaction quant aux dates des examens du baccalauréat qui n’auront pas lieu, durant le mois de Ramadhan, M. Achour n’a pas manqué de souligner l’impossibilité d’achever le programme scolaire dans ces trois matières. «Les enseignants seront incapables d’achever le programme dans les matières d’histoire-géographie, comptabilité et physique, à cause de la surcharge des leçons», a estimé M. Achour. Selon lui, l’état d’avancement du programme scolaire est entre 70 et 80%, alors que pour ces trois matières, il n’a pas dépassé les 65%. À retenir que les épreuves du baccalauréat auront lieu du 29 mai au 2 juin. Face à cet état de fait, le même responsable a mis en exergue la nécessité d’alléger le programme scolaire, dès la prochaine année, afin de mettre fin à cette problématique. «On espère que le ministère de l’Éducation nationale procédera à l’allègement du programme scolaire dans le cadre du programme de la deuxième génération», a plaidé M. Achour. Il est utile de souligner que la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, avait affirmé la semaine passée, que le système éducatif devrait amorcer une «phase de qualité», lors de la rentrée scolaire 2016-2017 qui sera marquée par l’introduction de nouveaux programmes pédagogiques et l’élaboration de nouveaux ouvrages scolaires. En effet, des procédés de deuxième génération, de nouveaux manuels scolaires pour la première année moyenne et un ouvrage unique pour les première et deuxième années primaires, seront lancés dans le cadre de la réforme et de l’amélioration de l’école engagées depuis 2003. Par ailleurs, le porte-parole du CLA a fait savoir que son organisation syndicale tiendra son conseil national au cours de la semaine prochaine. En effet, plusieurs questions seront débattues, notamment l’évaluation des résultats des examens du deuxième trimestre, le programme scolaire, les doléances des enseignants contractuels, ainsi que la situation du secteur de l’éducation.
Samira Saïdj