l La daïra d’Aokas est-elle condamnée à vivre dans le noir durant toute cette nouvelle année 2006 ?En l’espace d’un mois, ses habitants ont passé 5 nuits à la “mauvaise étoile”.A la mauvaise étoile car en cette période hivernale, il ne fait que pleuvoir et la bonne étoile n’a pas été aperçue depuis longtemps.Nous avions fait la relation, dans l’une de nos précédentes éditions, entre les anciennes coupures de courant avec des évènements importants pouvant être diffusés à la télévision, notamment les matchs de football, et nous croyions cette époque révolue. Mais hélas nous sommes tenus de penser le contraire quand on sait qu’en cette période la majorité des Aokassiens à l’instar de leurs compatriotes algériens, pour ne pas dire les Africains, suivent avec intérêt la coupe d’Afrique des nations.Après un répit de plus de 3 ans, après la double alimentation de la région par les 2 centrales électrothermiques de Darguina et El Kseur, voilà que le phénomène des pannes électriques revient.“Est-ce fait volontairement par Sonelgaz et à ce moment là la population doit être informée pour prendre ses dispositions, ou est-ce carrément l’incompétence de cette société à assurer le minimum de bien-être à ses abonnés ?” S’indigne hadj Hamou, au bord de la crise de nerfs.Comme parler de développement dans notre pays quand on est confronté à des pannes fréquentes dans une daira de mois de 6000 branchements, alors que d’autres villes possédant 10 ou 100 fois plus d’abonnés, n’ont que de rares pannes ne dépassant pas 5 minutes.Mais que se passe-t-il pour qu’Aokas soit plongée dans le noir régulièrement, alors que les dairate voisines, alimentées par les mêmes centrales, ne le sont pas ?
A. Gana