Le complexe sportif de proximité réceptionné

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Rentrant dans le cadre du renforcement des infrastructures de jeunesse existantes, la commune de Beni Maouche avait bénéficié de ce projet deréalisation d’un complexe sportif de proximité, durant l’exercice 2013.

Cette date est aussi celle du lancement des travaux par le wali précédent qui a posé la première pierre. Situé à proximité du terrain de football, le projet a été réceptionné il y a juste une quinzaine de jours, une information donnée par le président d’APC. Ce complexe est doté d’une bibliothèque prête à recevoir des livres qui donneront de la joie des amoureux de la lecture qui feront de l’endroit leur espace préféré pour la détente et l’aiguisement de leur intelligence, une salle omnisport qui va favoriser l’émergence d’autres disciplines sportives du fait qu’en ce moment seul le football est en vogue dans cette commune rurale et un bloc administratif comprenant plusieurs bureaux où seront logés les services appropriés. Pour l’édile communal, l’APC a fait son devoir en réalisant le complexe mais sa gestion reste du ressort de la direction de la jeunesse et des sports de Béjaïa qui devrait le doter en personnel nécessaire pour son fonctionnement. «Nous venons de réceptionner le projet du complexe sportif de proximité qui sera d’un apport considérable pour notre jeunesse en manque de loisirs. Mais toujours est-il, je dois dire que sa gestion relève de la DJS de Béjaïa qui a aussi le devoir de le doter en moyens humains nécessaires à son fonctionnement», a-t-il dit. La commune de Beni Maouche est située en haute montagne, dans une zone déshéritée et enclavée dont les manques se conjuguent au présent, notamment en infrastructures de jeunesse qui demeurent insuffisantes pour répondre aux besoins exprimés par la masse juvénile, une frange de la société vulnérable, exposée aux fléaux sociaux qui la guettent à tout bout de champ, tels que la drogue, l’alcool, etc. Livrée à elle-même, elle est gagnée par l’oisiveté le farniente et la monotonie en flânant dans les rues ou remplissant les terrasses des cafés. C’est cet état de fait qui a poussé les autorités locales à faire tout leur possible pour arracher ce projet de complexe sportif de proximité qui sortirait de l’ornière une jeunesse désorientée à la recherche de moyen de distraction. Ce projet financé dans le cadre du plan de développement sectoriel a été implanté sur une superficie de 7.000 mètres carrés. Il en reste, juste à côté de ce complexe, une superficie importante que le wali de Béjaïa, lors de sa visite à cette commune, a déclaré qu’il est prêt à accorder à cette contrée éloignée un projet d’une piscine olympique. Les 1 014 martyrs de cette commune reposeront en paix dans leurs tombes en voyant que leurs sacrifices ne sont pas vains du fait que sur cette terre arrosée de leur sang fleurissent des infrastructures qui font de leur patelin une petite ville de province où il fait agréablement bon vivre, aujourd’hui. À l’indépendance, le néant régnait en maître au chef-lieu et dans les villages, ce qui a fait naitre un exode rural massif vers la grande ville où des familles entières ont abandonné leurs terres et leurs maisons à la recherche d’un bien être social. Force est de constater aujourd’hui que pour la plupart de ces familles, c’est le retour au bercail en voyant que leur commune s’est développée au point d’offrir de meilleures perspectives de vie. D’autant plus que l’Etat, dans le cadre du FONAL, leur accorde des aides pour la construction de logements ruraux sur leurs terres. Le mieux est à venir pour cette commune dont ses dignes fils d’hier ont contribué à arracher l’indépendance, ceux d’aujourd’hui, sur les traces de leurs ainés, combattent pour éradiquer le sous développement. Tels pères, tels fils ! dit l’adage.

L. Beddar

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