Glissement de terrain menaçant à Ioamar

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Les dégâts causés par les pluies commencent à se faire sentir par les citoyens. Cette fois-ci, ce sont des habitations qui sont menacées par un gigantesque glissement à Ioamar dans la grappe de villages d’Ichoukrène au Nord de Draâ El-Mizan. En effet, selon M. Hamid Benfarès, son habitation, et de ses deux frères Rachid et Abdenour est cernée par deux glissements. Mais, le plus important, est celui enregistré sur le chemin bétonné qui mène vers ce village. «Cela s’est produit durant les pluies tombées sans interruption durant le week-end, quand nous avons été attirés par un bruit. C’était alors ce glissement qui descendait à grande vitesse. Vraiment, nous avons eu peur. Il ne reste que quelques mètres pour emporter notre logement», viendra nous raconter M. Hamid Benfarès. D’ailleurs, ce dernier a alerté aussi bien les responsables de l’APC que ceux de la protection civile. Dans la réponse adressée au citoyen datée du 13 mars par le service de la prévention suite au P.V, on peut lire: «l’unité de la protection civile de la daïra de Draâ El-Mizan est intervenue le 11 mars à 14 h 40 minutes pour constat (glissement) au village Ichoukrène Iomar». Par rapport aux dégâts matériels enregistrés, dans le même document, il est écrit que le glissement de terrain 6/12 mètres appartient à xy. Et que d’autre part, une maison en dur à proximité appartenant aux frères Benfarès Hamid, Rachid et Abdenour ne présente aucun dégât». Avant-hier, ajoutera Hamid l’un des trois frères, c’est l’équipe technique de l’APC qui s’est rendue sur les lieux. «Nous attendons toujours son constat», précisera notre interlocuteur. Si pour le moment, fort heureusement, il n’y a aucun dégât palpable, ces citoyens craignent qu’avec le retour des pluies annoncées par les services météorologiques pour aujourd’hui, cet affaissement s’agrandisse et prenne des proportions alarmantes. «C’est un logement que nous avons construit dans le cadre de l’habitat rural. Nous avons vraiment trop peur. Il faut nous trouver une solution», enchaînera notre interlocuteur. À entendre parler ce père d’un enfant de six ans, les autres membres de cette famille et les voisins sont traumatisés et craignent le pire. Même cet accès aux autres habitations risque d’être coupé et peut être même que la zone sera entièrement touchée.

Amar Ouramdane

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