Kebir remobilise le groupe

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Les Vert et Rouge de la ville sainte de Yemma Gouraya (9es, 28 points), se trouvant dans une situation très critique du fait de la menace de la relégation qui pèse désormais sur leur avenir en ligue 2, ont toutefois leur destin entre leurs mains s’ils veulent sauver leur saison. Et le rendez-vous de ce week-end face au MCEE se présente déjà comme capital pour la suite des événements car, un éventuel faux-pas des camarades de Mebarki sur leur terrain générerait inévitablement un véritable séisme dans toute l’équipe. Cependant, la nomination, cette semaine, de l’ancien adjoint de Saadane à la barre technique, Lamine Kebir, conjuguée à la volonté des joueurs de mettre fin dès ce vendredi à la longue série de résultats négatifs de leur équipe, pourraient bien changer la donne pour permettre à la JSMB de savourer enfin son premier succès de l’année 2016 et entreprendre par la même son opération sauvetage. Cela dit, le néo coach Béjaoui qui s’est longuement entretenu avec les joueurs, hier, à l’occasion de sa première séance de travail avec sa nouvelle équipe, n’a d’ailleurs pas manqué de sensibiliser Zeghli et Cie sur la nécessité de se révolter dès ce week-end contre le Babya avant qu’il ne soit trop tard. Ainsi, Kebir qui a eu sous la main l’ensemble des joueurs, hormis Benmansour, convalescent, s’est déclaré surtout conscient de la rude mission qui l’attend pour redresser la barre et assurer le maintien de la JSMB en ligue 2, comme cela a été convenu entre lui et les dirigeants du club. À ce propos, il nous déclare : «Les joueurs se sont montrés réceptifs à mon discours, ce qui me renseigne déjà sur leur détermination à se sacrifier pour sauver l’équipe qui vit une phase critique de son existence. Ma foi est que la JSMB qui ne mérite certainement pas un tel sort, possède tous les atouts pour se tirer d’affaire pour peu que tout le monde s’y mette pour que le groupe puisse reprendre confiance en ses capacités à redresser la situation le plus vite possible. C’est, d’ailleurs, ce à quoi on va devoir s’y atteler face au MCEE».

B. Ouari

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