L’école paramédicale d’Aïn El Hammam dont les stagiaires se trouvent en vacances, a été investie, ce lundi 21 mars, par les chirurgiens dentistes, pratiquant dans le secteur étatique de la région. Une quinzaine de praticiens étaient au rendez-vous de bonne heure dans une salle mise à leur disposition pour les diverses activités programmées, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé buccodentaire, placée cette année sous le slogan : «tout commence ici, une bouche saine, un corps sain». Le data-show était mis en place pour les besoins d’une communication que devait donner docteur Hadjar sous le thème «la prévention des pathologies dentaires chez l’enfant et l’adulte», alors que le matériel de démonstration, tel les maxi brosses, était prêt pour expliquer au public certains gestes «portant sur la promotion du brossage quotidien des dents». Dommage qu’une partie importante du public ciblé les élèves scolarisés en l’occurrence, soit absente, pour cause de vacances de printemps, pour assister aux démonstrations. «Nous aurions aimé que les enfants et leurs parents soient présents pour profiter des conseils que nous devons leur prodiguer», nous dit un praticien visiblement gêné par la faiblesse de l’auditoire. Les initiateurs de cette «journée portes-ouvertes» doivent penser à un rattrapage, lors du retour des vacances des élèves du primaire, des collèges et des lycées. Parallèlement à ces portes-ouvertes sur les pathologies buccodentaires, une collecte de sang a été organisée dans le cadre de la journée du don de sang, sur le même lieu. Les docteurs Labchri et Mouazer avaient supervisé l’opération qui a duré toute la journée, mais qui n’a malheureusement pas été très fructueuse. Une dizaine de flacons, seulement, ont été recueillis. Il faut dire que les organisateurs ont dû être déçus par le manque d’engouement du public concerné par les deux événements. Ils escomptaient certainement avoir un auditoire à la mesure des thèmes traités. Cette défaillance ne peut être mise que sur le manque d’information. Hormis les deux banderoles fixées sur le fronton de l’école paramédicale où se sont déroulés ces événements, aucune affiche n’était visible en ville ou dans les villages.
A.O.T.
