Le service d’hémodialyse implanté au chef-lieu de commune d’Ahnif, relevant de l’EPH de M’Chedallah, est l’un des services des plus névralgiques qui prend en charge les insuffisants rénaux.
Ce service suffisamment doté en équipements médicaux, dont huit générateurs, et qui fonctionne du samedi au jeudi sans interruption, est composé de salles de dialyse, des urgences et de déchoquage pour les malades urgents qui arrivent en pleine crise, d’une pharmacie, d’un cabinet de consultations médicales, et d’une ambulance. Sur le plan effectif, on y trouve, dans son organigramme, 02 médecins et 07 paramédicaux. Et sur le plan prise en charge et prestation de service, même s’il est jugé satisfaisant par les malades, sachant que même le transport leur est assuré ce service se plaint, cependant, de quelques carences, à commencer par son éloignement de l’hôpital, mais aussi les fréquentes ruptures d’AEP, une contrainte majeure au niveau de ce service. En effet, ces fréquentes ruptures d’alimentation en eau sont dues à la vétusté du réseau, aggravée par les faibles moyens de stockage de l’eau de ce service d’hémodialyse qui se résume à une bâche à eau aux faibles capacités. Les gestionnaires de l’hôpital se voient contraints de faire recours aux APC de Saharidj, Chorfa et Ath Mansour pour les secourir à chaque rupture, à l’aide de citernes tractées. Une grave dépendance sachant que les parcs roulants de ces communes sont déjà réduits, d’où le risque de voir à tout moment ce service hémodialyse en rupture totale d’AEP, ce qui mettra en danger les dialysés. La dotation de ce service d’un camion citerne demeure une nécessité absolue, dont dépend la vie de plusieurs malades chroniques. Les responsables du secteur doivent se pencher en toute urgence pour faire le nécessaire et sécuriser définitivement ces malades extrêmement fragiles, d’autant plus que c’est l’unique service hospitalier de ce genre dans toute la région Est de la wilaya de Bouira.
Oulaid Soualah