Hier, des citoyens avaient procédé à la fermeture de la route au niveau de Tainserth, une localité à mi-chemin entre Tergregt et Bordj-Mira, pour protester contre le dictat des transporteurs. En représailles à cette manœuvre, les transporteurs ont décidé de ne pas transporter les voyageurs et marquer une journée de grève. Depuis l’augmentation des prix du gasoil en janvier dernier, les transporteurs et les usagers se livrent à une bataille rangée à cause des tentatives répétées des transporteurs assurant la liaison entre les communes de Taskriout et Aït-Smaïl, pour augmenter les prix des tickets. Avant janvier, le prix du ticket pour se rendre de Bordj-Mira vers Aït-Smaïl ou le contraire coutait 20 dinars pour un trajet de 11 kms. Après l’augmentation des prix du carburant, les transporteurs ont décidé d’un commun accord, de rallonger de 5 dinars le prix du ticket, ce qui a suscité le courroux des usagers qui ont, à maintes reprises, protesté en coupant la route à la circulation. La direction du transport, qui avait préconisé un prix de 20 DA pour 10 kms, n’a pas réussi à calmer les uns et les autres. Hier, des citoyens avaient procédé à la fermeture de la route au niveau de Tainserth, une localité à mi-chemin entre Tergregt et Bordj-Mira, pour protester contre le dictat des transporteurs. Ce qui a empêché les transporteurs de travailler durant toute la journée. En représailles à cette manœuvre, les transporteurs ont décidé de ne pas transporter les voyageurs et marquer une journée de grève. Ils affirment qu’ils ne reprendront pas le travail qu’une fois le prix de 25 dinars accepté par tous ! Devant cet état de fait, ce sont des centaines de citoyens qui sont pénalisés quotidiennement, des ouvriers, des étudiants et surtout des lycéens (Terminales) qui poursuivent des cours de rattrapage au lycée Maouche Idris de Taskriout. Les pouvoirs publics se doivent de s’ingérer sérieusement pour mettre fin à cette confrontation à distance, car aucune des deux parties ne semble vouloir lâcher du lest.
Saïd M.
