La RN75 bloquée au niveau d’Amarat

Partager

La route nationale n°75 a été fermée, hier matin, pour une seconde fois au cours de ce mois, au niveau de la localité d’Amarat relevant de la commune de Barbacha et la circulation sur cet axe routier était quasiment bloquée. Le motif de ce mouvement de contestation est la nouvelle tarification du ticket de transport, imposée par les transporteurs de cette région et que les usagers considèrent non conforme à la nouvelle réglementation. Et surtout ce qui a soulevé l’ire des mécontents est l’engagement non tenu des responsables du transport quant à la vérification de la distance séparant la commune de Barbacha du chef-lieu de wilaya, qui a constitué d’ailleurs la pomme de discorde entre le syndicat des transporteurs et la direction de ce secteur. Il est vrai qu’au début de ce mois et lors d’une réunion entre ces deux parties, il a été conclu qu’en l’espace de 15 jours, il sera donné la distance linéaire exacte empruntée par les transporteurs de Barbacha à l’effet d’arriver au calcul du tarif du ticket à raison de 1.40 DA pour 30 Km, comme stipulé dans la nouvelle réglementation. A vrai dire et selon ce qui nous a été rapportés, cela n’a pas été procédé et par conséquent, les usagers sont revenus à la charge pour fermer encore cet axe routier de grand trafic. Une autre rencontre est prévue aussi hier au siège de la daïra, et de ce fait, les autorités locales doivent jouer leur poids à ce que les engagements soient respectés à la lettre, étant que se sont les citoyens de toute cette région qui en payent les conséquences. Car, si ce qui a été retenu lors de la première réunion était appliquée sérieusement, on aurait évité cette seconde fermeture qui punie et le transporteur de la région et le simple usager de cette route. Il faut rappeler, par ailleurs, que ces usagers sont souvent des travailleurs et des étudiants qui utilisent presque quotidiennement ce moyen privé de transport, des dépenses en plus ponctionnées des maigres salaires de ces montagnards employés vivant la misère de la navette, une vraie galère, et la facture chère de transport. C’est, d’ailleurs, ce qui a exacerbé la colère de ces citoyens mécontents ayant procédé à la fermeture de la route, seul moyen de manifester leur désarroi.

Nadir Touati

Partager