Des clubs sollicitent l’intervention du wali

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Dans une pétition adressée, dernièrement, au wali de Béjaïa par onze (11) associations sportives, toutes disciplines confondues, des deux daïras de Tazmalt et Ighil Ali, il est fait état de l’inquiétude des responsables de ces clubs qui ont tenu à informer le premier magistrat de la wilaya de Béjaïa sur la situation difficile que vivent leurs clubs et leurs athlètes à cause du manque de moyens et infrastructurels notamment. À ce sujet, ils déclarent en préambule : «Il sera difficile de maintenir nos encadreurs pour continuer leur travail et l’éducation de nos jeunes joueurs et athlètes, car nos clubs ne fonctionnent que grâce aux subventions allouées par nos APC, l’APW et la DJS qui arrivent aussi le plus souvent en retard, engendrant du coup des perturbations importantes dans le fonctionnement de ces clubs». Aussi, les rédacteurs de la lettre n’ont pas manqué d’exprimer tout leur étonnement sur le montant de la subvention allouée par l’APW de Béjaïa, diminuée, selon eux, de 80% par rapport à l’année précédente. Sur ce, ils poursuivent sur une note de regrets et de frustration. «Alors que la plupart des clubs de la région ont des dettes à honorer et ne peuvent surtout subvenir aux besoins vitaux de leurs athlètes, comme la restauration, les déplacements, les rémunérations des entraineurs,… sachant que nos communes sont situées à l’extrême Sud de la wilaya, il est donc nécessaire de faire la différence entre les communes riches et celles ne possédant pas de rentes et point de ZAC. En conclusion, les rédacteurs de la missive sollicitent le wali, M. Ould Salah Zitouni, sur la possibilité de venir en aide à leurs clubs par le truchement d’une rallonge financière sur le budget supplémentaire (BS) pour prendre en charge leurs préoccupations inhérentes au bon fonctionnement de ces clubs, qui, il est vrai, vivent dans la détresse et flirtant avec la disparition pure et simple, à l’exemple de celui D’Aourir Djdida, dans la comme d’Aït R’zine, il ya de cela quelques semaines. La sonnette d’alarme est donc tirée.

B. Ouari

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