La bibliothèque communale, située au chef-lieu communal d’Aït R’zine, a ouvert ses portes, il y a une année de cela. Cette structure, l’on se souvient, était restée fermée pendant un bon bout de temps, avant qu’elle ne soit ouverte, l’an dernier, au grand bonheur des jeunes de la localité. Néanmoins, des insuffisances y perdurent encore, ce qui entrave son bon fonctionnement. Il y a tout d’abord le manque d’encadrement et du personnel spécialisé. Cette bibliothèque fonctionne au rabais, à cause de ce problème. M. Dahmani Youcef, interrogé à ce sujet, dira: «Pour le moment, la bibliothèque communale n’est pas ouverte au grand public, car il y a un manque en effectif. Nous avons 2 employés seulement qui sont en plus recrutés dans le cadre de l’Anem, lesquels assurent quelques activités au niveau de cette structure. Mais cela demeure insuffisant!», explique-t-il. Actuellement, la bibliothèque est ouverte aux élèves préparant les examens comme le BAC et le BEM. «Nous nous rencontrons, ici, entre élèves, pour réviser nos leçons et préparer les différents examens», note un élève rencontré au niveau de cette bibliothèque. Un lieu, certes, propice pour une révision idoine pour les élèves préparant les examens, mais qui manque malheureusement d’animateurs, de bibliothécaires et de gardiens, entre autre, pour son bon fonctionnement. La bibliothèque communale d’Aït R’zine dispose, selon M. Dahmani, de plus de « 4 000 ouvrages » ce qui constitue, au demeurant, un bon « patrimoine », et un large éventail qui permet aux lecteurs de se cultiver et se documenter. Ladite structure dispose, également, d’une salle d’ordinateurs mais qui n’est malheureusement pas connectée au réseau d’internet. Pour conclure, la bibliothèque communale d’Aït R’zine, qui est un petit joyau architectural, gagnerait à être dotée de tout le matériel nécessaire et du personnel qualifié pour son bon fonctionnement. Son ouverture au grand public fera un grand bien aux citoyens de la localité et même à ceux des communes voisines, comme Ighil Ali, Boudjellil, et ce, pour participer dans le développement culturel local.
Syphax Y.
