«Vulgariser les nouvelles mesures et dispositions fiscales prévues, notamment par la loi de finances 2016», tel est le principal objectif assigné aux journées portes ouvertes sur la fiscalité organisées du 27 au 31 Mars du mois courant, et ce, au niveau de la recette du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Comme dans d’autres départements du pays, cette manifestation entre, selon un communiqué de la chambre locale du commerce et d’industrie du Sahel, dans le cadre d’un programme du ministère des Finances visant particulièrement à fournir aux commerçants ou chefs d’entreprises des explications sur les aspects fiscaux des activités économiques. Désignée par le directeur des impôts, une commission aura, durant ces cinq jours, la principale mission de convaincre les acteurs économiques de s’acquitter des » taxes de leurs revenus ». In fine, la structure étatique susmentionnée compte appliquer à sa manière, à l’instar d’autres directions de l’exécutif ayant organisé auparavant leurs propres journées d’information et de sensibilisation, les mesures de la nouvelle loi de finances permettant de surmonter la crise conjoncturelle du pays. Destinées aussi au grand public, ces journées s’articulent additivement, a-t-on indiqué sur six autres principaux points, à savoir l’évolution du système fiscal, les recours fiscaux, le contrôle fiscal, le recouvrement fiscal, les allègements du contentieux fiscal et le système d’information. Les commerçants et chefs d’entreprises ayant visité hier, le lieu de cette manifestation, se sont focalisés sur le cinquième volet cité. Et les organisateurs ont en fourni à tout contribuable les explications nécessaires, susceptibles d’établir avec eux un climat de confiance, dans l’optique d’instaurer le civisme fiscal considéré comme l’une des conditions de réalisation d’un développement durable. Et certains visiteurs ont signalé dans le même contexte, à juste titre, la nécessité d’imposer à tout vendeur informel, là où il se trouve ainsi qu’aux différents sportifs professionnels, le paiement des impôts.
Salim Haddou