Le village de Metchik, situé à 15 kms du chef-lieu communal de Boudjellil, est frappé de plein fouet par un sous-développement qui ne dit pas son nom. Peuplé d’environ 1000 habitants, ce village ressemble beaucoup plus à un purgatoire, tant il y a beaucoup d’insuffisances qui y sont recensées, comme le manque de transport public, la pénurie d’eau potable, l’insuffisance de l’aménagement urbain, l’absence du gaz de ville, en sus de cela l’isolement qui « étrangle » les villageois. Le calvaire qu’endurent les habitants est quotidien, car ils ne disposent pas de tout ce dont ils ont besoin pour mener une vie décente. Leurs enfants scolarisés à l’école de Tizi Kachouchène, située sur les territoires de la commune de Sidi Brahim, dans la wilaya limitrophe de Bordj Bou Arréridj, endurent les pires conditions de scolarité. Pour rejoindre leur école située dans ce village de Tizi Kachouchène, les élèves doivent couper par l’oued Amarigh. Lorsque ce dernier entre en crue, les apprenants restent chez eux, car ils ne peuvent pas affronter les eaux en furie. Actuellement, les travaux de construction d’un pont sont en cours, et cet ouvrage ne devrait pas tarder à être opérationnel. Ce qui soulagera énormément les villageois qui pourraient ainsi rejoindre la RN5 à moins d’un kilomètre de chez eux pour, ce qui signifiera la fin de l’enclavement! Sur un autre registre, le village a bénéficié d’une unité de soins, laquelle est gérée par un infirmier permanent. Un médecin généraliste y officie chaque mercredi pour les consultations médicales. Ce qui a soulagé énormément les villageois, lesquels ne se voient plus obligés de parcourir monts et vaux pour aller à la policlinique de Boudjellil loin de 20 kms de chez eux!
Syphax Y.