Des centaines de candidats pour l’examen de l’éducation

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L’examen d’accès aux postes d’enseignants qui aura lieu prochainement, a drainé plus d’un millier de candidats, tous paliers confondus, dans la daïra d’Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au Sud-est de Tizi-Ouzou.

Durant quatre jours, le lycée Ben Boulaid et le lycée de jeunes filles étaient mobilisés pour recevoir les dossiers des candidats à l’enseignement dans le secondaire pour le premier, dans le moyen, pour le second. Quant au CEM Amer Ath Chikh qui avait recueilli près de cinq cents candidatures, apprend-on de source sure, il était réservé aux futurs enseignants du primaire. Lors de notre passage au collège, nous avons pu nous rendre compte du bon déroulement de l’opération et les chaînes habituelles dans ce genre de situation n’avaient pas eu lieu. Les postulants aux postes du primaire, bien que nombreux, avaient pris place dans des bancs mis à leur disposition aux abords du bureau des inscriptions. Nous avons, d’emblée, remarqué que les jeunes filles sont de loin plus nombreuses que leurs camarades du sexe opposé. Dossiers sur les genoux et les yeux rivés sur la porte du bureau de réception, elles ne cessent de ressasser leurs difficultés d’être recrutées pour des remplacements ou des vacations. «Plutôt que de rester à ne rien faire», dit l’une à sa camarade qui enchaîne sur «le nombre de postes ouverts, sans commune mesure avec la demande». Deux jeunes hommes, la trentaine bien consommée, nous confient que «c’est la troisième fois que je m’inscris pour cet examen, mais sans succès» pour l’un et l’autre enchaîne que «cette année, l’organisation est impeccable par rapport aux fois précédentes où lorsqu’on s’inscrivait à Tizi-Ouzou, il fallait jouer des coudes pour déposer son dossier». Ils jugent utile d’ajouter que s’ils sont là aujourd’hui, c’est par acquit de conscience, sachant qu’ «avec le nombre de candidats pour les quelques postes destinés à la wilaya de Tizi-Ouzou, leur chance d’en obtenir un relève d’un miracle». Le même sentiment règne auprès des autres candidats, bien qu’en leur fort intérieur, ils gardent toujours une lueur d’espoir. «On ne sait tout de même jamais», leur dit l’un d’eux en attendant qu’un accusé de réception comprenant des orientations pour le retrait de leurs convocations à l’examen ne leur soit remis. Il est sûr que le nombre de déçus sera sans commune mesure avec celui des admis.

A.O.T.

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