La fédération nationale des associations des parents d'élèves a apporté, hier, sa solidarité à la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, qui fait face à une nouvelle campagne « virulente ».
Dans un communiqué rendu public, hier, la fédération en question, qui ne pouvait pas se taire devant une telle situation, a dénoncé avec force la campagne que subissent les reformes engagées par la ministre de l’Education nationale. Cette organisation a affirmé dans le même document que «la campagne organisée que subit la ministre de tutelle est une atteintes à sa dignité en transformant l’école algérienne en une scène de combat idéologique et politique». La fédération des associations des parents d’élèves trouve inacceptable que «la première responsable du secteur subisse une série d’injustices et d’atteintes à sa personnalité et à celle de sa famille au vu et au su de tout le monde». «Les réformes engagées par Mme Nouria Benghebrit ont permis la satisfaction et le règlement de plusieurs dossiers du secteur de l’Education nationale», a analysé la fédération en question dans le même communiqué. Les réformes de Benghebrit ont, selon la même source, permis l’application de la gestion commune qui a mené au règlement de plusieurs revendications du secteur et à l’amélioration des conditions de la scolarité des élèves, ainsi que l’amélioration de la situation des personnels du secteur». Ces mêmes réformes, ajoute la même source, ont garanti le droit à la scolarisation des élèves et ont permis également l’amélioration et la modernisation du secteur de l’éducation nationale». «Mais, la transparence dans la gestion et l’organisation au niveau du secteur de l’éducation n’ont pas été du goût de certaines parties», a déploré la fédération. «Nous, représentants de la fédération nationale des associations des parents d’élèves, condamnons et dénonçons vigoureusement l’injustice que subit la ministre de l’Education que nous soutenons et nous sommes pour toute démarche de tous ceux qui œuvrent pour faire de l’école algérienne une école de qualité». Il y a lieu de rappeler que la ministre avait déjà subi une campagne menée par les partis et organisations islamistes contre l’utilisation de la langue maternelle dans le préscolaire et le cycle primaire, allant jusqu’à exiger sa démission. On peut dire que depuis son installation à la tête du ministère de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit n’a cessé de subir la foudre de certaines parties.
L.O.Challal

