À l’appel de la section de la wilaya de Bouira de l’union nationale des professeurs de l’enseignement et de la formation (UNPEF), des dizaines d’intendants et de sous-intendants du secteur de l’Éducation de la wilaya de Bouira ont organisé, durant la matinée d’hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la direction de l’éducation de la wilaya.
Les protestataires ont tenu à travers cette nouvelle action de protestation à interpeller la ministre de l’Éducation nationale sur les revendications qu’ils ont soulevé depuis 2014. Ces derniers affirment également qu’aucun point parmi ces revendications n’a été satisfait, et ce, malgré les engagements de la ministre. Parmi ces revendications, les protestataires ont insisté sur la graduation systématique des employés ASE et ASE principal dans le rang de sous intendant, et ce, compte tenu de leur expérience. Ils revendiquent également l’application avec effet rétroactif et de la prime pédagogique, gelée depuis 1991. «Cette prime nous a été accordée en 1991 suite à notre intégration dans le corps de l’éducation. Mais malheureusement, et à ce jour, nous n’avons rien reçu», affirment nos interlocuteurs, qui réclament également l’annulation de tous les rattachements administratifs, notamment ceux de plus de 03 années. Les protestataires ont menacé de recourir à un autre mouvement de grève, si la ministre ne répond pas favorablement à leurs revendications. À noter, par ailleurs, qu’il s’agit d’une action de protestation à caractère national, car d’autres rassemblements ont été organisés, notamment au niveau des wilayas de Blida, Skikda, Mostaganem, El-Oued, Bechar et Annaba.
Soutien «inéluctable» aux enseignants contractuels et aux travailleurs du pré-emploi
Les protestataires ont tenu, à l’occasion de leur rassemblement, à afficher leur «total soutien aux enseignants contractuels qui observent actuellement une grève de la faim à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès». Pour les protestataires, l’important nombre des employés contractuels et du pré-emploi qui exercent dans le secteur de l’Éducation nationale n’est qu’une «preuve de la situation difficile et des nombreuses difficultés dont souffrent les employés de l’éducation». Ils ont tenu à interpeller la ministre de l’Éducation ainsi que le Premier ministre sur la nécessité «de trouver une solution permanente en intégrant, sans conditions, les titulaires de contrats dans le secteur de l’éducation».
O. K.