Bouaklane est un centre urbain périphérique du chef-lieu communal de M'Chedallah. Peuplé d’environ 3 000 habitants, ce quartier populeux connaît, quand même, des avancées en matière d'équipements publics.
Il y a l’antenne administrative qui normalement ne tarderait pas à ouvrir ses portes puisqu’elle est livrée, une salle de soins, une antenne de la caisse nationale des retraités (CNR), qui est une bonne chose pour les retraités de ce patelin, un CSP (centre sportif de proximité) pour les jeunes qui pratiquent différentes activités sportives et culturelles, il y a aussi un bureau de poste qui est très utile aussi pour les usagers, à qui on a épargné le déplacement jusqu’à l’agence postale du chef-lieu pour les différentes prestations de services. C’est dire qu’ici à Bouaklane il y a au moins un minimum qui permet aux habitants de mener une vie digne, contrairement aux autres localités où « le registre » des insuffisances en tous genres est « saturé »! Bouaklane donne aussi la vue d’une localité rurale et agricole par excellence avec cette vaste plaine d’Aghazi plantée actuellement de pomme de terre et de blé. Cette exploitation agricole donne des légumes de qualité surtout la pomme de terre, eu égard à la qualité supérieure de la nature de son sol. À proximité de cette large ferme, il y a cette cité héritée du temps des années socialistes. Les maisons constituant cette cité agricole affichent malheureusement un état de vétusté avancée, avec des murs décrépis et des toitures « ondulées » sous le « poids » des ans. Ce village connaît également un essor urbain impressionnant, où des pâtés de maisons poussent comme des champignons sur des terres agricoles malheureusement. C’est le cas de le dire, les terrains agricoles disparaissent, peu à peu, sous des couches de béton, sans aucune rationalisation de la construction. Autre point noir: le stade du village. Cette « infrastructure » se trouve dans un état lamentable, avec un terrain ondulé et plein d’aspérité. Le portail est constamment ouvert, et le stade est livré aux quatre vents. Des vestiaires sont en phase de réalisation, gageons que le terrain soit rempli, au moins, d’une couche de tuf prochainement, car il n’est vraiment pas fait pour la pratique du football.
Y. Samir

