Deux mosquées et une école coranique en projet

Partager

«Geste très appréciable de cette vieille originaire de Tadmaït et résidente à Alger, qui a fait don d’une parcelle de terrain de 600 m2 pour la réalisation d’une mosquée au village Ichakalène», nous confie le P/APC, M. Omar Méziane. Deux autres projets de mosquées, non encore lancés à Tadmaït qui en compte déjà deux. La première est sollicitée par les résidents de la cité 150 logements, derrière le lycée, pour laquelle une assiette a été déjà dégagée dans les environs. La deuxième est celle qui a fait couler beaucoup d’encre . «La future mosquée envisagée par ce groupe est transférée sur une autre assiette de 1075 m2 au lotissement N°3 (cité Baghdad) et l’espace convoité au départ, bien de la commune, accueillera l’extension de l’école primaire de ladite cité», affirme le maire qui nous confie aussi la réalisation d’une école coranique en lieu et place de l’ex-CAPS (Centre-ville). Interrogé sur le cas du cimetière chrétien, le maire rétorque par une note d’une grande satisfaction : «Nous avons mis fin au contrat du bonhomme qui l’occupait durant des années. L’APC le réserve pour la réalisation d’une piscine au grand bonheur des Tadmaïtis». Cependant, la sonnette d’alarme est tirée sur l’état environnemental dégradant et le décor hideux au niveau du pont de la cité Badhdad, à proximité de l’école primaire Ali Raïah. Sur les lieux que nous avons visités, mercredi après-midi, le ravin où coulent les eaux de pluies venant des hauteurs de Sidi Ali Bounab est obstrué par les déchets ménagers. Sept bacs à ordures étaient vides à notre passage. En face, sur l’autre trottoir et sur une longue distance vers le haut, des tas de fumiers sont là depuis des années. Des mesures ont été prises par les autorités précédentes et actuelles, mais celles-ci n’ont abouti à rien. Elles n’ont eu aucun effet et les riverains continuent dans leur incivisme et indifférence pour la chose publique. Et là c’est la santé publique, leur santé et celle de leurs enfants qui est en danger : prolifération de rongeurs, d’insectes volants et rampants, d’odeurs nauséabondes à longueur d’année, élément provoquant des maladies respiratoires. Puis, les autorités (APC, daïra et services de sécurité) ne lèvent pas le petit doigt. Elles ne passent pas à une autre étape, celles des sanctions plus strictes et plus rigoureuses. Très mauvais exemple d’éducation que les enfants de cette cité apprennent en vivant cette affreuse situation provoquée par leurs parents.

A. T.

Partager