Les assurances de Bedoui

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Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Nouredine Bedoui, a souligné avant-hier à Alger, la volonté de son département à prendre en charge les revendications des agents de la garde communale. «Le secteur travaille sérieusement et consciencieusement en vue de prendre en charge les préoccupations des agents de la garde communale», a affirmé M. Bedoui, en marge de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. Tout en qualifiant cet engagement de «devoir national irrévocable», le ministre a ajouté que son secteur s’emploie à prendre en charge les préoccupations des gardes communaux de manière rapide, «à même de nous permettre de satisfaire certaines revendications sociales», a-t-il dit. Et pour illustrer ses dires, M. Bedoui a souligné la possibilité d’organiser une autre réunion, au courant de la semaine prochaine, avec les représentants des agents de la garde communale. «La prise en charge des préoccupations des gardes communaux émane de la conviction du gouvernement des sacrifices consenties par cette catégorie, pour la défense de l’Algérie et en application des directives du président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a-t-il précisé. Il a rassuré que «le gouvernement ne manquera pas à ses engagements et ne renoncera pas à la prise en charge des revendications des agents de la garde communale». Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur s’est prononcé sur ce qu’a été publié récemment, dans certains médias Français, en estimant que «l’atteinte aux institutions constitutionnelles et à leurs symboles était une ligne rouge à ne pas franchir». Il a ajouté dans ce sens : «Il est de notre devoir en tant qu’Algériens de ne pas tolérer qu’il soit porté atteinte à nos symboles et à nos institutions constitutionnelles». Selon lui, la protestation énergique du ministère des Affaires étrangères contre cette campagne est une «réaction appropriée». Concernant la quête de dons dans les mosquées, M. Bedoui a précisé que cette opération était «autorisée et régie par une règlementation stricte qui définit le cadre de l’activité des commissions de mosquées instituées à cet effet et les modalités de l’utilisation de ces fonds au service de la mosquée», a-t-il expliqué.

Samira Saïdj

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