Le réseau routier dégradé

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Cette année encore, comme à la fin de chaque hiver, le réseau routier est en grande partie dégradé par les intempéries. Aucune route n’est épargnée. Si des réparations de circonstances ont été effectuées au niveau du chef-lieu où les services «communaux» ont paré au plus pressé en dehors de la ville, les routes présentent les nombreuses séquelles laissées par l’hiver. Les pistes menant aux villages particulièrement, sont dans un état de dégradation tel qu’il devient difficile d’y circuler. La piste appelée communément «route d’Ouaghzen» en est l’exemple le plus frappant. Dès son entame au niveau de la RN71, à quelques centaines de mètres en contrebas de l’hôpital, les conducteurs font face à plusieurs crevasses qu’ils doivent franchir rapidement de peur d’être emboutis par les usagers de la route nationale qu’ils précèdent. Avant de parcourir les cinq cents mètres les séparant de l’école, ils doivent ralentir la cadence tous les cents mètres, pour traverser les nombreux fossés qui coupent la chaussée de part en part. Ces stigmates des canalisations de gaz dont les tranchées, mal rebouchées, longent le chemin, rétrécissent l’asphalte, grignoté de toutes parts. Les nombreuses voitures qui se croisent se frôlent jusqu’à presque se toucher sur ce tronçon, déjà exigu. Plus haut, au niveau de l’agglomération de Baqalem, l’état des rues n’est pas plus réjouissant. Pour rejoindre leurs maisons, les habitants doivent slalomer entre les nids-de-poule qui mettent à mal les organes de leurs véhicules. L’importance de cet axe n’est plus à démonter. Il y a longtemps, il a été ouvert pour desservir le centre de formation professionnelle d’Aïn El Hammam et l’école primaire d’Ouaghzen avant d’être prolongé et bitumé de façon à relier la RN71 de l’autre côté de l’hôpital au lieu-dit Ahechad. Cette sorte de boucle permet aux habitants de Taourirt Menguellet, de Tamedjout et de Baqalem, de bénéficier de deux axes de leurs villages respectifs vers la route nationale. Des réparations partielles, avec les petits moyens de la Subdivision des travaux publics ou de l’APC sont effectuées, périodiquement, surtout au début de chaque été. On ne peut espérer des miracles de la part des quelques ouvriers envoyés sur le terrain pour remédier à la situation avec les traditionnelles pelles et pioches.

A.O.T.

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