Le boulevard principal en dégradation

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La localité de Raffour est une coquette ville qui charme les visiteurs. Accueillante et propre, cette ville située à 5 kms du chef-lieu communal de M’Chedallah est très connue par le sens de l’organisation de la société à travers sa vénérable Tajmaât qui veille scrupuleusement sur tout ce qui a trait aux affaires de la cité. Si vous pénétrez dans cette agglomération, vous serez surpris par le nombre de restaurants-gargotes qui longent la RN15 qui passe par cette localité dense en population, laquelle avoisine les 12 000 âmes. L’activité commerciale y connaît un essor appréciable, avec en prime des centaines de visiteurs au quotidien qui y font des emplettes en y transitant. Comme une ruche d’abeilles, cette ville ne s’arrête pas de « bourdonner », et ce, jusqu’à des heures tardives de la nuit. Néanmoins, il y a dans tout cela, ce point noir qui concerne l’état de la chaussée qui dessert cette localité. En effet, la partie de la RN15 qui passe par cette agglomération va de mal en pis. La couche du bitume ne cesse de se dégrader, et c’est ce que nous avons constaté de visu sur les lieux. Des crevasses, des trous béants et des nids-de-poule essaiment la route en rendant la circulation automobile laborieuse. Les automobilistes se voient à chaque fois contraints d’éviter avec leurs véhicules ces « pièges » pour ne pas y mettre les roues dedans, ce qui fait que la circulation se congestionne et devient anarchique. Ce qui, en conséquence, crée des bouchons parfois inextricables sur les lieux. À la tombée de la pluie, les choses se compliquent davantage avec des torrents pluviaux qui envahissent la chaussée la transformant en véritable rivière où la circulation, tant automobile que piétonnière, devient exécrable! Le drainage des eaux pluviales fait carrément défaut à Raffour, où les eaux des lavages des commerces, quand ce ne sont pas celles des pluies, stagnent dans des flaques d’eau glauques et pestilentielles.

Y. Samir

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