Le goulot des "quatre-chemins"

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Le chef-lieu communal de Chorfa, sis à 50 km à l’Est de Bouira, est devenu, ces dernières années, un centre urbain dont le tissu urbanistique ne cesse de s’étendre tous azimuts. Il est conjugué à cela, une croissance démographique effrénée. À noter que la commune compte près de 20 000 habitants. Et comme cette localité est traversée par la RN15, celle-ci connaît un trafic routier dense. Aussi, il y a ce problème d’espaces dont « souffre » cette localité, où les arrêts de fourgons ne disposent pas d’assez d’espaces pour le stationnement. Les accotements de la RN15 qui traverse cette municipalité sont pratiquement pris d’assaut par les automobilistes, les clandestins et autres transporteurs de voyageurs et de marchandises. Chaque mètre des abords de la RN15 a son « pesant d’or » que les personnes véhiculées se disputent. Le cas le plus édifiant est les « quatre-chemins » de Chorfa, à quelques trois (3) kms du siège de la mairie, où il est constaté un encombrement quotidien, car c’est en ce lieu précis qu’il existe l’arrêt de fourgons qui desservent les chefs-lieux communaux de Chorfa et Aghbalou. Là la circulation devient « exécrable », car c’est l’anarchie totale dans le stationnement, ce qui ne laisse pas beaucoup d’espaces aux automobilistes pour circuler aisément. Et c’est dans ces lieux qu’il y a également des cafés, des commerces et une pharmacie, où des automobilistes marquent des haltes, souvent longues, pour s’approvisionner. Ce qui crée encore une véritable débandade dans la circulation routière. «Les quatre-chemins sont vraiment encombrés et ont besoin d’espaces. Il est difficile aux automobilistes de passer par cet endroit sans que leurs nerfs ne soient mis à rude épreuve. Il y a d’une part, l’arrêt de fourgons qui est situé sur la partie desservant la commune d’Aghbalou qui est en fait mal situé car il gêne beaucoup plus la circulation automobile. D’autre part, les accotements de la RN15 sont squattés par des taxis clandestins et des transporteurs de marchandises qui rajoutent une couche à toute cette cacophonie», constate un citoyen in situ.

Y. Samir

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