Le bilan de la visite d’inspection que le wali de Béjaïa, M. Ould Salah Zitouni, a effectuée, dimanche passé sur le chantier de modernisation de la route des gorges de Kherrata a permis au premier responsable de la wilaya de s’enquérir de l’avancée des travaux, des conditions de travail des ouvriers, des probables carences, ainsi que des difficultés auxquelles fait face la société Özgün pour mener à bien et dans les délais sa part de ce projet qui tient en haleine une immense partie du pays, et qui revêt une importance capitale pour toute la région Est de l’Algérie. Durant cette visite qui a débuté vers 7h30 du matin, en présence du DTP de Béjaïa, des chefs de daïras de Kherrata et de Darguina, des présidents des APC de Kherrata et de Taskriout, du représentant du bureau d’étude et de suivi «SETIA et SAETI», ainsi que des membres de l’APW, le wali a eu l’occasion d’inspecter et d’échanger longuement avec les responsables de ce projet. Pendant cette visite de travail et de l’avis de la majorité des présents, l’atmosphère était très détendue. Durant plus de trois heures, le wali a pris le temps d’inspecter les travaux entamés au niveau des quatre ouvrages d’art, ainsi que du tunnel en creusement. Actuellement et après six mois de besogne, l’avancée des travaux au niveau du tunnel est de 100 ml sur les 400 ml nouvellement préconisés, car les tunnels étaient prévus initialement sur une longueur de 260 ml pour un délai de réalisation de douze mois. Le gros des travaux du «Pont Hinouze», déjà entamés, sera terminé avant le premier janvier de l’année prochaine. Concernant les difficultés qui entravent actuellement les travaux, tels que le déficit en matières premières, en l’occurrence le ciment et l’acier, le wali a promis de tout faire pour les aplanir. «Travaillez et je vous fais la promesse de régler tous ces problèmes», a-t-il dit au responsable du chantier, en l’occurrence M. Cenk Ilker, directeur du projet. Sur ce, M. Ilker avait rétorqué : «Vous êtes un ange», ce qui a suscité de larges éclats de rires parmi les présents. Dans le sillage de ses entretiens, le wali a mis l’accent sur la nécessité de traiter au mieux les ouvriers et de ne pas les bousculer sans raisons, une façon de se ranger du côté des démunis, et aussi pour rappeler que l’État est là pour protéger tous les citoyens.
Saïd M.
