Les distributeurs de boissons chaudes et fraîches se généralisent

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Après l’APC et le tribunal, c’est autour de l’hôpital Krim Belkacem qui bénéficie de l’installation de deux distributeurs de boissons chaudes et fraîches. Ainsi, les consommateurs peuvent être servis juste à proximité du pavillon des urgences et au niveau du rez-de-chaussée juste à l’entrée vers l’administration de cet hôpital. «Vraiment, c’est un plaisir de trouver un moyen comme celui-ci sur notre lieu de travail», nous confiera un agent paramédical venu se faire servir un café. Et d’ajouter: «avant, pour prendre un café ou une autre boisson, il fallait se déplacer jusqu’en ville. Et puis, c’est loin. Maintenant, ce self-service nous permet de déguster notre café notre cappuccino, notre jus ou notre bouteille d’eau minérale sur place. Et puis, les prix sont très corrects. Et n’oubliez pas aussi la qualité». Il faut dire que ces machines sont prises d’assaut, notamment au moment des visites aux malades. «Parfois, il faut attendre jusqu’à un quart d’heure pour se faire servir. Mais, quand même, c’est une idée géniale de mettre en place ces distributeurs dans les services, notamment où il y a beaucoup de public. Il serait aussi très important de doter l’agence postale d’une telle prestation», constatera un autre employé de cet hôpital travaillant dans le niveau où se trouvent ces deux appareils. Cette généralisation de ces derniers est souhaitée par tous. «En principe, même au niveau de la Cnep ou des agences bancaires, il faudrait installer ces machines», dira de son côté un autre employé. Si ce moyen a soulagé ces amateurs de café il est attendu que cette ligne de transport du centre-ville jusqu’à l’hôpital, environ deux kilomètres, soit assurée par une fourgonnette comme c’est le cas vers la nouvelle-ville. «Ces capsulas nous permettent de nous déplacer partout en ville à raison de dix dinars. Il ne reste que cette ligne vers l’hôpital où personne n’a pensé à prendre en charge. Pourtant, il y a même des personnes qui paient le tarif de trente dinars en prenant place dans les taxis ou les fourgons vers Aomar (Bouira) au lieu de monter cette pente raide de plus de deux kilomètres. C’est-à-dire, ce ne sont pas les clients qui manquent», remarquera un père de famille accompagné de ses deux petits enfants qui avaient des rendez-vous à l’hôpital lequel était contraint à payer trois places en prenant un fourgon assurant la liaison entre la ville et Tazrout, un village sur les hauteurs.

A. O.

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