C’était prévisible au vu de la forte tension qui gagne les esprits ces jours-ci après que la JSMB eut compromis ses chances de maintien suite au récent match nul concédé à domicile devant l’ASK (1-1) alors qu’elle jouait le match de sa survie en ligue 2. Ainsi donc, la reprise des entraînements des camarades de Nabil Ait Fergane, prévue hier après-midi au stade de l’UMA, a finalement été annulée par les dirigeants du club, de concert avec le staff technique, préférant faire fuir l’équipe ayant déjà pris la route de la ville de Chlef depuis hier matin afin de préparer dans un semblant de sérénité le rendez-vous de l’ASO, prévu ce vendredi au stade Boumezrag.
Les supporters aux joueurs : «Laissez-la où vous l’avez trouvée !»
C’est un groupe de supporters fortement «fatigués moralement» qui nous ont abordés hier pour lancer un appel, à travers nos colonnes, à Dehouche et compagnie à l’effet de les inviter à faire preuve d’une grande prise de conscience ce vendredi contre l’ASO pour sauver l’honneur de leur équipe favorite qui jouera le match de sa dernière chance contre les lions du Chélif dont le destin se confond avec celui de la JSMB cette saison. «C’est du jamais vécu dans l’histoire de notre club ; une équipe qui joue pour une place sur le podium mais qui se retrouve, en fin de compte, aux portes de la DNA ! C’est vraiment rageant de vivre une telle situation et les joueurs sont les seuls responsables de cette calamité. Pour cela, on ne leur demande qu’une seule chose, c’est de laisser la JSMB là où ils l’ont trouvée à l’intersaison». En revanche, d’autres socios du club, plus pessimistes ceux-là suggèrent carrément de songer dès à présent à la saison prochaine avec une panoplie de propositions allant jusqu’à doter le club «d’hommes maitrisant plutôt la chose footballistique pour faire revenir la JSMB à la place qui lui sied». «Il n’y a ni manager, ni aucune structure de gestion digne de ce nom pour mener l’équipe vers le haut. Ajoutez à cela tout ce recrutement à l’emporte-pièce avec une bande de joueurs ne méritant nullement de porter le maillot de la JSMB. Le comble du malheur est ce mercato hivernal qui nous a vraiment portés la poisse».
B. Ouari