Djamal Belkalem, un poète en herbe

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Enfant de Djemaâ Saharidj, Djamal Belkalem se forge son chemin dans le monde de la poésie. Un domaine dans lequel il espère percer, miroitant même le projet de voir un jour ses poèmes dans un recueil. Il est jeune, mais semble avoir déjà trouvé sa vocation. Depuis déjà plusieurs années, il s’est découvert une âme de poète et n’hésite plus à exploiter ce don et à proclamer ses verts. Lui, c’est Djamal Belkalem. Un jeune du village Djemaâ Saharidj, dans la commune de Mekla à l’Est de Tizi-Ouzou. Un village de renom qu’il dit d’ailleurs aimer. Et les caractéristiques historiques de cette région y sont sans nul doute pour quelque chose. Il a 25 ans, mais il paraît bien plus, même ses poèmes qu’il nous présente en se rendant à la rédaction, les mots dont il use et les thèmes qu’il choisi à chaque fois, font qu’on lui attribue facilement une plus grande expérience et connaissance de la vie. On n’hésitera, d’ailleurs, pas une seconde à dire qu’il est plutôt âgé d’une bonne trentaine d’années. «J’ai commencé à m’intéresser au monde de la poésie depuis que j’étais tout petit. D’ailleurs, mes premières apostrophes je les ai composées alors que je n’avais que 11 ans», dit-il fièrement. Des poèmes sont là bien rangés dans sa serviette qu’il tient avec fierté sur ses genoux. Après une seule est simple question sur le monde de la poésie qui semble l’attirer plus que tout, Djamal va dans un récit empreint de passion pour ce qui semble, désormais, être son seul centre d’intérêt. «Mon inspiration est toujours là en moi. Elle est présente à chaque instant. D’ailleurs, mes poèmes sont souvent instantanés», nous avoue-t-il. Il ajoute cependant : «J’ai le reflexe de les transcrire afin de ne pas les perdre, car ça serait dommage de ne pas en garder la trace». Ses verts à lui, il les confectionne, les affectionne et les garde bien jalousement auprès de lui. «Il y a des gens qui n’hésiterai pas une seconde à s’y inspirer, voire à les dérober», rigole-t-il. Il dit ça tout en cherchant à travers un tas de feuillets, soigneusement rangés dans ses classeurs, un passage d’un poème qu’il veut nous faire partager. On se rend tout de suite compte qu’il tente au mieux de toucher à tous les sujets de la vie quotidienne. Dans ses poèmes, Djamel parle, entre autres, des chagrins de la vie, de la joie, de la politique, de jeunesse et bien évidement de l’amour. Un thème auquel il accorde, d’ailleurs, une partie très importante dans ses écrits en usant des trois langues, à savoir l’arabe, le français et bien évidement le kabyle. L’improvisation a aussi une grande place dans son travail. Il nous en fait la démonstration en nous composant quelques vers. Son souhait est de parvenir à faire paraître un jour ses poèmes, en faire un recueil afin de pouvoir les mettre à la disposition du public. Un rêve qu’il espère bien réaliser un jour.

T. Ch.

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